CRITIQUE – La légende de la musique américaine se produisait jeudi soir à Paris. Une prestation sans magie, mais pas sans problème.
Il ne faut rien attendre mais tout espérer d’un concert de Bob Dylan. Cela fait près de trente ans que nous allons l’écouter lors de chacun de ses passages parisiens. Et ceux-ci sont nombreux. L’homme se produisait ainsi à la Seine Musicale les 24 et 25 octobre 2024, soit il y a à peine plus d’un an. Cette fois-ci, c’est au Palais des Congrès. Il y avait chanté, en avril 2009. Nicolas Sarkozy était président de la République et avait assisté au concert avec son épouse. Dylan les avait même reçus dans sa loge après le show.
Les places pour les deux concerts de cette année, mises en vente cet été, se sont écoulées rapidement. C’est donc une salle remplie (3 723 sièges en tout) qui attendait Dylan, qui s’installa sur scène à 20 heures tapantes, tandis que les rangées continuaient de se garnir. Le décor est immuable depuis des années, et sans chichis : quelques projecteurs hauts et une lumière très légère sur scène. Piano au centre, batterie derrière, guitares sur les côtés. Dès l’intro…
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