1. Aux origines des zombis au Musée des Confluences
Une nouvelle grande exposition annuelle est en place au Musée des Confluences : “Zombis, aux origines”. Elle s’intéresse aux origines africaines du zombi (sans « e »), toujours existant en Haïti, qui a lui-même engendré la version du revenant de la pop-culture.
À travers différentes pièces et une muséographie immersive , le musée décline la thématique. Mélange de pratiques magico-religieuses de l’Afrique, de vaudou, de catholicisme et de maîtrise de poisons par les peuples de la Caraïbe, on apprend les différentes étapes de la « zombification » d’une personne. Des pratiques qui existent encore en Haïti.
« L’armée des ombres » dans l’exposition Zombis au musée des Confluences à Lyon. Photo Maxime Jegat
L’exposition se termine avec le zombie que l’on connaît, celui de la pop culture et du cinéma.
Zombis, aux origines, jusqu’au 16 août 2026 au Musée des Confluences (86 quai Perrache, Lyon 2e). Ouvert du mardi au dimanche de 10 h 30 à 18 h 30. Tarifs : 12 euros (gratuit pour les moins de 18 ans). Déconseillée aux – 13 ans. Site : https://museedesconfluences.fr
2. Les secrets du naufrage du Titanic à La Sucrière
Une nouvelle expérience immersive permet de se replonger dans la nuit tragique du 14 au 15 avril 1912. Hébergée par La Sucrière, elle met en scène le plus célèbre des naufrages. Intitulée “Titanic, un voyage immersif”, elle fait revivre le tragique périple du paquebot.
Elle s’appuie notamment sur des objets d’époque.
Exposition « Titanic : un voyage immersif » à la Sucrière à Lyon. Photo Maxime Jegat
On transite aussi par une reconstitution de la salle des radios ou encore par un espace chargé de restituer l’ambiance nocturne et angoissante du moment, des vidéos projetées sur les murs montrant l’eau qui gagne le grand escalier, symbole du luxe d’un navire qui finira au fond de l’Atlantique moins de trois heures après le choc.
Titanic, un voyage immersif : du mardi au dimanche de 10 à 18 heures à la Sucrière (49-50 quai Rambaud Lyon 2e). Tarifs : à partir de 19,90 euros. Site : expo-titanic.com/lyon
3. Le dialogue culturel entre la France et la Serbie au MAC
Le Musée d’Art Contemporain (MAC) met le cap à l’Est, et plus précisément dans les Balkans à travers une nouvelle exposition temporaire franco-serbe. Baptisée “Histoires personnelles/Réalités politiques”, elle amorce le dialogue entre des œuvres issues des collections lyonnaises et serbes.
Deux tiers des œuvres exposées proviennent des collections du MoCAB de Belgrade. Au 3 e étage, le musée accueille aussi jusqu’au 4 janvier les œuvres de deux artistes canadiennes, Rajni Perera et Marigold Santos.
Photographies de Slobodan Era Milivojevic au MAC à l’occasion de l’exposition “Histoires personnelles/Réalités politiques”. Photo Joël Philippon
Par ailleurs, de nombreuses animations ont été prévues à l’occasion des vacances.
Jusqu’au 4 janvier au MAC Lyon (81, quai Charles-de-Gaulle Lyon 6e). Tarifs : 9/6 €. Site : www.mac-lyon.com
4. Les 20 ans du studio d’animation Laika au Musée Cinéma & Miniature
Installée au 3e étage du Musée Cinéma & Miniature dans le Vieux Lyon, c’est une véritable exposition à l’américaine avec des décors, des tiroirs à ouvrir… qui est proposée.
Elle marque les 20 ans du studio d’animation américain Laika, spécialisé dans le stop motion (image par image).
Julien Dumont, le directeur du Musée Cinéma & Miniature à l’occasion de l’expo consacrée au studio d’animation Laika. Photo Delphine Givord
700 objets originaux issus des différents films sont à découvrir, il y a des écrans qui diffusent les impressionnants making of. Et en bonus : on a un aperçu du prochain long-métrage de Laika, Wildwood.
“Image par image : l’art et l’animation de Laika” au musée Cinéma et miniature (60 rue Saint-Jean, Lyon 5e) jusqu’au 31 décembre. Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 h 30 – 19 heures le week-end – fermé le mardi matin hors vacances scolaires. Tarifs : à partir de 16 €. Site : www.museeminiatureetcinema.fr
5. Les dinosaures reviennent à Mini World
La nouvelle exposition temporaire du parc de miniatures de Vaulx-en-Velin met en scène des dinosaures animés encore plus sophistiqués que lors de leur première apparition il y a deux ans.
Cette fois, les tricératops, stégosaures et autres ankylosaures ont encore pris de l’ampleur.
Des animatroniques de dinosaures impressionnantes à Mini World. Photo Maxime Jegat
De l’ambiance tropicale aux cris des animaux, les équipes de Mini World ont conçu elles-mêmes les décors et l’atmosphère de cette exposition. Qui comprend des animatroniques très réalistes et bourrées d’électronique à l’intérieur.
Jurassic expo, jusqu’au 31 janvier 2026, à Mini World, à Vaulx-en-Velin. Billets à partir de 11,50 euros. Ouvert 7j/7 de 10 à 19 heures pendant les vacances scolaires. Site : miniworldlyon.com
6. L’art dans la Rome antique et exploration numérique au Musée Lugdunum
Le musée Lugdunum, qui va fêter ses 50 ans, vient de lancer un nouveau dispositif, baptisé “Explore Lyon antique”, qui s’appuie notamment sur une maquette numérique en 3D de la cité au II e siècle. 22 panneaux ont été positionnés sur l’ensemble du site : ils sont dotés d’explications historiques, d’images issues de la nouvelle maquette et surtout de QR codes qui permettent d’accéder à une visite virtuelle des lieux via son smartphone.
L’exposition « C’est canon ! L’art chez les Romains », est visible jusqu’au 7 juin 2026 au musée Lugdunum. Photo Guillaume Beraud
Une interactivité aussi à l’œuvre pour l’exposition temporaire consacrée à l’art dans la Rome antique intitulée “C’est canon ! L’art chez les Romains”.
“C’est canon ! L’art chez les Romains”, jusqu’au 7 juin au Musée Lugdunum (Lyon 5e). Tarifs : 7/4 euros. Site : lugdunum.grandlyon.com/fr
7. Derniers jours pour un voyage médiéval au Musée Gadagne
Le musée d’histoire de la ville de Lyon n’avait pas mis en place d’expositions temporaires depuis plusieurs années, accaparé par la refonte totale de son parcours permanent. Il renoue avec le genre avec une immersion dans le “Merveilleux Moyen Âge”.
On franchit les portes du temps pour découvrir le fil chronologique de l’exposition, qui débute avec la fondation du monastère de l’Ile-Barbe au V e siècle.
L’exposition « Merveilleux Moyen-Age » est divisée en quatre parties chronologiques au Musée Gadagne. Photo Maxime Jegat
Le visiteur va ainsi cheminer à travers les siècles, croiser de précieux manuscrits, une reconstitution 3D inédite du monastère au XIII e siècle puis découvrir l’amorce de son déclin…
“Merveilleux Moyen Âge”, jusqu’au 1er novembre 2026 au musée Gadagne, 1 place du Petit Collège (Lyon 5 e ). Tarifs : 9/7 €, gratuit pour les moins de 18 ans. www.gadagne-lyon.fr/