Plus d’une centaine de salariés de Novasco (ex-Ascométal), venus notamment du site d’Hagondange qui emploie 420 des 760 salariés du groupe, se sont rassemblés, vendredi 31 octobre, devant le tribunal de commerce de Strasbourg qui devait étudier deux offres de reprise de l’entreprise en redressement judiciaire. L’état des deux offres présentées par l’Ardennais Métal Blanc de Julien Baillon et le groupe landais Eurosplama n’ont pas permis au tribunal de se prononcer. L’avenir de Novasco a une nouvelle et dernière fois été renvoyé à une audience. Celle du 12 novembre avec une requête en liquidation en cas de non-cession. Sur les quatre sites de Novasco, celui de Dunkerque est celui qui a le plus de chances d’être repris. « Il va y avoir énormément de casse sociale », a lâché Yohann Amadoro, secrétaire du CSE central, à l’issue de l’audience au milieu de salariés en colère, voire en larmes.