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Rédaction Courrier du Pays de Retz
Publié le
31 oct. 2025 à 14h59
Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné, lundi 27 octobre 2025, un homme de 20 ans qui s’était fait passer pour un « coursier du service des fraudes de la Société Générale » et avait escroqué le 8 novembre 2024 une personne handicapée de Touvois (Loire-Atlantique), selon l’agence Presspepper.
Absent lors de son procès, le prévenu était poursuivi pour « escroquerie » et « conduite d’un véhicule sans permis ».
Le 8 novembre 2024, ce jeune de Rezé s’était présenté chez cet habitant de Touvois, déclarant être « un coursier du service des fraudes de la Société Générale ».
Un appel quelques jours plus tôt
Quelques jours plus tôt, la victime avait effectivement reçu un appel d’une femme disant travailler pour la banque et qui s’était inquiétée qu’un « virement de 700 € à destination de l’Espagne » ait été fait depuis son compte.
Un « agent de la Société Générale » allait passer à son domicile pour « régulariser » la situation, lui avait-elle dit.
La victime avait donc confié sa carte et ses coordonnées bancaires à ce prétendu « coursier », qui avait alors effectué une dizaine de retraits et deux achats sur internet pour un total avoisinant les 4 000 €.
Un stratagème trouvé sur « Snapchat »
Interpellé deux mois plus tard, il avait reconnu les faits en garde à vue et avait confié avoir trouvé le stratagème sur la plateforme « Snapchat ».
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Via le réseau social, le jeune homme avait « trouvé un contact » qui lui aurait proposé de se rendre à Touvois pour « récupérer la carte et le code » puis de « retirer de l’argent ».
Le prévenu aurait « gardé 300 €» pour lui, avant de donner rendez-vous à son interlocuteur « entre Doulon et La Bottière [quartiers proches du centre-ville de Nantes, ndlr] » et de lui donner le reliquat.
Son « contact », qui n’a jamais été identifié à ce jour, l’aurait ensuite « bloqué sur Snapchat ».
Six mois de prison avec sursis
En couple depuis 2022, le jeune homme de 20 ans vit chez sa mère et présente un casier judiciaire vierge malgré plusieurs procédures pour « violences aggravées » et « agression sexuelle », selon les éléments lus à l’audience par la présidente du tribunal correctionnel de Nantes.
Il a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis et devra indemniser la victime à hauteur de 3 995 € pour son « préjudice matériel » et 500 € pour son « préjudice moral ».
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