Résumé en 20 secondes
En savoir plus sur ce type de contenu
Ce résumé peut avoir été écrit avec l’assistance d’une IA générative. En savoir plus
Abonnez-vous pour accéder au résumé en 20 secondes.
La ferme de Kremmen, à une heure au nord de Berlin, le regrette «infiniment», mais elle a dû faire abattre ses 5000 oies et 3600 canards en raison de la découverte du virus H5N1, connu sous le nom de grippe aviaire. Sur son site internet, l’exploitant raconte avoir trouvé au milieu de ses oies «une grue infectée», «littéralement tombée du ciel». «Malgré une surveillance très attentive et l’élimination immédiate de la carcasse par nos employés, la propagation de l’agent pathogène à l’ensemble du cheptel d’oies n’a malheureusement pas pu être évitée», reconnaît le propriétaire, dépité, qui évoque un «cauchemar».
A l’image de cette ferme du Brandebourg, plus de 500 000 oies, canards, poules et dindes ont déjà été abattus en Allemagne – sur les 167 millions de bêtes que compte le cheptel allemand – après la découverte de plus de 35 foyers d’infection dans des élevages commerciaux, essentiellement dans l’est et le nord du pays. Le Centre de recherche sur les maladies animales (FLI) parle d’un risque «élevé» et d’une «infection très dynamique» qui pourrait prendre une ampleur aussi importante que celle de 2021, lorsque deux millions de bêtes avaient dû être abattues. L’Allemagne est le pays européen le plus touché actuellement par cette «peste aviaire», avec l’Espagne et le Royaume-Uni. En Suisse, si aucun cas n’a été confirmé, les autorités se disent «vigilantes».