Par

Paul-Emile Bouchy

Publié le

31 oct. 2025 à 17h50

Au cimetière de Malzéville, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), les fleurs artificielles sont interdites depuis le 1er janvier 2024, comme le rapporte L’Est Républicain.
« Du fait de leur impact négatif sur la santé et l’environnement, les plastiques, sous quelque forme que ce soit, sont interdits dans l’enceinte du cimetière », peut-on lire dans le règlement.

On a demandé aux visiteurs venus fleurir les tombes à l’occasion de la Toussaint leur avis à ce sujet.

L’interdiction des fleurs artificielles : « c’est ridicule »

À la Toussaint, le cimetière de Malzéville est plus fréquenté que d’habitude. Jean-Luc, habite à Metz et ne vient donc que « 2 ou 3 fois par an ». L’interdiction des fleurs artificielles, il trouve cela « ridicule » : « Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Il faut laisser aux gens la liberté de décorer les tombes comme ils veulent tant que c’est propre. Je suis arrivé et j’ai vu que quelqu’un avait mis des fausses fleurs sur la tombe. Je trouve ça très bien. »

Pour Nadia, interdire le plastique a des avantages mais aussi des inconvénients : « Moi, j’utilise des fleurs naturelles mais les fleurs synthétiques sont résistantes et peuvent rester au moins un an sans trop se dégrader. Je trouve que depuis l’interdiction, certaines tombes sont moins fleuries ».

Cela est aussi une question économique comme l’explique Michel : « Le reste de l’année, on met plutôt des fleurs artificielles car cela coûte moins cher sur le long terme. On achète des fleurs naturelles pour la Toussaint. »

@lorraine.actu

Au cimetière de Malzéville, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), les fleurs artificielles sont interdites depuis le 1er janvier 2024, comme le rapporte L’Est Républicain. « Du fait de leur impact négatif sur la santé et l’environnement, les plastiques, sous quelque forme que ce soit, sont interdits dans l’enceinte du cimetière », peut-on lire dans le règlement. On a demandé aux visiteurs venus fleurir les tombes à l’occasion de la Toussaint leur avis à ce sujet. À la Toussaint, le cimetière de Malzéville est plus fréquenté que d’habitude. Jean-Luc, habite à Metz et ne vient donc que « 2 ou 3 fois par an ». L’interdiction des fleurs artificielles, il trouve cela « ridicule » : « Je ne pense pas que ce soit nécessaire. Il faut laisser aux gens la liberté de décorer les tombes comme ils veulent tant que c’est propre. Je suis arrivé et j’ai vu que quelqu’un avait mis des fausses fleurs sur la tombe. Je trouve ça très bien. » Pour Nadia, interdire le plastique a des avantages mais aussi des inconvénients : « Moi, j’utilise des fleurs naturelles mais les fleurs synthétiques sont résistantes et peuvent rester au moins un an sans trop se dégrader. Je trouve que depuis l’interdiction, certaines tombes sont moins fleuries ». Cela est aussi une question économique comme l’explique Michel : « Le reste de l’année, on met plutôt des fleurs artificielles car cela coûte moins cher sur le long terme. On achète des fleurs naturelles pour la Toussaint. » Certains visiteurs saluent l’initiative. « Je préfère une tombe sans fleurs plutôt qu’avec des fleurs artificielles. Je trouve ça moche, déclare Laurette. Je pense que l’important est de venir et de penser aux gens, pas simplement de fleurir. » Bernard, un autre visiteur qui vient déposer des fleurs, est catégorique : « On en meurt du plastique. Les gens ne sont pas souvent respectueux et on en retrouve rapidement partout. » Malgré l’interdiction, les fleurs artificielles sont toujours présentes sur de nombreuses sépultures. « Il n’est pas question de retirer ces fleurs, ni de sanctionner les personnes qui en déposent. Cette interdiction est là pour faire naître un débat et faire évoluer les mentalités », explique Jean-Marie Hirtz, adjoint délégué à l’environnement, à la transition écologique et aux espaces naturels à la mairie de Malzéville. Cela répond aussi à un aspect pratique : « Nos agents broient les végétaux pour entretenir le cimetière. Quand des bouts de plastique volent et se retrouvent dans les allées, cela complique les choses. » #toussaint #flowers #cimetiere #lorraine #fyp

♬ son original – Easy Piano

« On en meurt du plastique »

Certains visiteurs saluent l’initiative. « Je préfère une tombe sans fleurs plutôt qu’avec des fleurs artificielles. Je trouve ça moche, déclare Laurette. Je pense que l’important est de venir et de penser aux gens, pas simplement de fleurir. »

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Bernard, un autre visiteur qui vient déposer des fleurs, est catégorique : « On en meurt du plastique. Les gens ne sont pas souvent respectueux et on en retrouve rapidement partout. »

Toujours des fleurs artificielles présentes dans le cimetière

Malgré l’interdiction, les fleurs artificielles sont toujours présentes sur de nombreuses sépultures. « Il n’est pas question de retirer ces fleurs, ni de sanctionner les personnes qui en déposent. Cette interdiction est là pour faire naître un débat et faire évoluer les mentalités », explique Jean-Marie Hirtz, adjoint délégué à l’environnement, à la transition écologique et aux espaces naturels à la mairie de Malzéville.

On a créé des espaces de floraison près du cimetière. Les gens peuvent venir y cueillir librement des fleurs pour les déposer sur les tombes.

Jean-Marie Hirtz
Adjoint délégué à l’environnement, à la transition écologique et aux espaces naturels à la mairie de Malzéville

Cela répond aussi à un aspect pratique : « Nos agents broient les végétaux pour entretenir le cimetière. Quand des bouts de plastique volent et se retrouvent dans les allées, cela complique les choses. »

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