Par
Léa Pippinato
Publié le
31 oct. 2025 à 19h33
Le soir d’Halloween approche. Les déguisements sortent des placards, les citrouilles s’allument sur les rebords de fenêtres et chacun cherche le détail qui fera la différence. Cette année, Soukeyna Lecoustre, connue sous le nom de Sknart, a la solution pour ceux qui veulent impressionner sans se ruiner : trois tutoriels simples pour transformer son visage en terrain d’horreur – une cicatrice, un œil au beurre noir et une plaie ouverte.
Sur Instagram, Sknart vous montre comment créer chez vous des cicatrices, plaies et bleus plus vrais que nature…
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La cicatrice : une balafre express et sans douleur
Premier tutoriel : la cicatrice, ou la fausse balafre qui fait son effet à coup sûr. Sknart utilise un produit culte : le collodion, que l’on trouve dans les magasins de maquillage professionnel comme Kryolan. « Ce n’est pas cher et ça dure longtemps. Il faut juste éviter d’en abuser », précise-t-elle. Après avoir appliqué le produit en fines couches, elle laisse sécher. Le collodion se contracte et creuse naturellement la peau, créant une illusion parfaite de cicatrice fraîche. Elle complète ensuite avec un peu de fond de teint, de rouge et de marron pour renforcer l’effet. « N’hésitez pas à foncer légèrement les bords, surtout si la soirée se passe dans la pénombre. En nocturne, les contrastes sont essentiels. » En quelques minutes, la fausse blessure prend forme.
L’œil au beurre noir : la palette du réalisme
Son favori, c’est lui : l’œil au beurre noir. « C’est celui qui me fait toujours rire. On dirait qu’on sort d’un film de boxe », plaisante-t-elle. Pour cet effet, elle privilégie les couleurs de l’hématome : jaune, vert, bleu, violet et une pointe de rouge. Chaque teinte correspond à une étape de guérison de la peau. Sknart commence par un fond jaune sous l’œil, puis ajoute du vert et du bleu en touches irrégulières. À l’aide d’un pinceau, elle tapote plutôt que d’étaler. « Si c’est trop uniforme, ce n’est pas crédible. Il faut des zones d’ombre, des nuances. » Elle termine par une petite ligne rouge au coin de l’œil, pour un effet d’irritation. Le résultat est troublant.

Des tutos simples pour frissonner sans se blesser. (©Métropolitain / LP)La plaie ouverte : le réalisme avec du coton et du gloss
Dernière étape : la plaie ouverte, la plus spectaculaire mais aussi la plus accessible. Ici, pas besoin de matériel coûteux. Sknart utilise du latex de fête et un peu de coton. Elle effiloche le coton pour créer une texture de chair, puis le colle sur la peau avec le latex. « Ça sent fort, mais c’est efficace. » Une fois le tout sec, elle peint l’intérieur de la plaie en rouge vif, puis ajoute du bleu et du marron chocolat pour accentuer les reliefs. Et la touche finale ? Un gloss rouge, à la place du faux sang. « C’est gluant, brillant et on en a tous à la maison. »
Sous ses doigts, le maquillage devient trompe-l’œil. À la lumière tamisée, le réalisme est saisissant.
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Son conseil : ne pas chercher la perfection, mais l’émotion. L’illusion d’une peau meurtrie, d’un regard tuméfié, d’une cicatrice qui raconte une histoire. Halloween, après tout, c’est le moment de se glisser dans un autre rôle !
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