Portée par la gauche, la taxe Zucman proposait un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, au nom de la justice fiscale.
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Publié le 31/10/2025 21:21
Temps de lecture : 2min

L’économiste français Gabriel Zucman, répond aux journalistes à l’issue d’un débat sur la taxation des très grandes fortunes, à Paris, le 1er octobre 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
« Toutes les batailles de cette nature mettent du temps avant d’être gagnées. » Après le rejet par les députés de la taxe Zucman, vendredi 31 octobre, lors d’un vote en première lecture sur le budget 2025, l’économiste qui a inspiré ce texte n’est « pas déçu ». Car selon lui, cette taxe « va finir par voir le jour », a-t-il réagi au micro de l’émission « C à vous », sur France 5.
Portée par le PS, La France insoumise, les communistes et les écologistes, le projet de taxe à son nom proposait un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, au nom de la justice fiscale. La proposition a été rejetée par 228 députés contre 172, tandis qu’une version dite « allégée » du texte, imaginée par les députés socialistes, l’a été par 228 députés contre 171.
Ce rejet, qui était attendu, constitue « le début d’un travail qu’il va falloir faire : d’explication, de pédagogie, d’appropriation citoyenne des savoirs », a réagi le directeur de l’Observatoire de la fiscalité, qui assure qu' »une énorme majorité dans la population [se déclare] pour cet impôt plancher sur les milliardaires ».
« Ce qui est clair, c’est que ce sera un enjeu majeur de l’élection présidentielle de 2027 », anticipe l’économiste, confiant quant à l’adoption d’une mesure semblable dans un futur proche : « Je ne sais pas si ça va prendre des semaines, ou des mois, ou peut-être des années ; je ne pense pas qu’on puisse se le permettre compte tenu de la situation très dégradé des finances publiques. Mais ce qui est clair c’est que cela va être au cœur des débats dans les mois ou les années qui viennent », a continué Gabriel Zucman.