DÉCRYPTAGE – Huit des 32 membres de l’organisation transatlantique n’atteignent toujours pas l’objectif, alors que celui-ci devrait être relevé au mois de juin.

À peine nommé premier ministre de la Belgique, deux heures auparavant, Bart De Wever rejoignait, le 3 février, son premier sommet des Vingt-Sept, consacré à la défense. Dès son arrivée, il était interrogé sur le nouvel objectif fixé par Donald Trump aux Européens de consacrer 5 % de leur PIB à la défense. « Cinq pour cent ? s’étranglait-il, sous la surprise. Nous espérons arriver à 2 %. » La Belgique fait en effet partie des huit pays membres de l’Otan (sur 32) qui n’atteignaient toujours pas en 2024 le seuil de 2 % adopté en 2014, avec l’Espagne, le Portugal, la Slovénie, le Luxembourg, le Canada, l’Italie et la Croatie. Ces derniers s’efforcent de se mettre au niveau, avant le sommet de l’Otan, fin juin, à La Haye, où cet objectif devrait être relevé à plus de 3 %.

Il s’agit pour les alliés de faire face à la menace croissante perçue de la Russie, tout en répondant à la pression de Trump. Celui-ci n’a de cesse de stigmatiser les pays qui ne paient pas leur dû à l’Alliance atlantique, 

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Le Figaro

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