Chaque année, c’est le même rituel pour un grand nombre de
Français : à l’approche de la Toussaint, les chrysanthèmes
envahissent les étals, les tombes et les balcons. Leurs pompons
éclatants s’imposent comme le symbole de la
saison
. Pourtant, derrière leur beauté éphémère, ces
fleurs fragiles ne résistent guère aux premières gelées.

Selon Le Journal des
Femmes
, une autre plante, plus rustique et tout aussi
colorée, mérite désormais de leur voler la vedette. Moins
connue, mais plus résistante
, elle traverse le froid, la
pluie et même la neige sans jamais faiblir. Et une fois installée,
elle offre un spectacle durable, bien au-delà du mois de
novembre.

La fin du règne éphémère des chrysanthèmes à la Toussaint

Certes, les chrysanthèmes restent indissociables de la
Toussaint. Pourtant, leur fragilité les condamne souvent à
une brève existence
. Leur floraison spectaculaire illumine
les jardins et les cimetières, mais disparaît dès que le
thermomètre chute. Depuis de nombreuses années, leur popularité
s’explique par leur abondance et leurs couleurs chatoyantes. Or,
mauve ou blanc, leurs tons rappellent à la fois la chaleur et la
mémoire. Mais ces fleurs, aussi symboliques
soient-elles, supportent mal les intempéries automnales.

Dès les premières pluies ou gelées, leurs tiges ploient et leurs
pétales se ternissent. Résultat : au cœur de l’hiver, leurs
bouquets perdent vite de leur éclat. C’est précisément cette
fragilité qui pousse de plus en plus de jardiniers à chercher des
alternatives durables. Aussi, pour fleurir les tombes à la
Toussaint
, ou simplement colorer les terrasses, une
nouvelle plante s’impose : la bruyère.

Fleurs dans un cimetière
©
Shutterstock

Les
fleurs habituelles de la Toussaint risquent de se voir de moins en
moins. 

La bruyère, l’alternative rustique et élégante de la
Toussaint

Longtemps cantonnée aux paysages de montagne ou de lande, la
bruyère s’invite aujourd’hui dans les jardins urbains.
Cette plante rustique séduit par ses petites fleurs
serrées
, qui forment de véritables tapis de couleur.
Contrairement aux chrysanthèmes, elle ne craint ni le vent, ni la
pluie, ni le froid. Son feuillage persistant reste vert tout
l’hiver, et sa floraison s’étend parfois jusqu’au printemps.

En plus, la bruyère s’adapte à tous les goûts. Car, elle est
disponible dans une large palette de nuances : du blanc au pourpre
en passant par les roses délicats. En pot comme en pleine terre,
elle garde sa forme et son éclat, même sous la neige. Elle
se marie à merveille avec d’autres plantes de saison
,
comme les pensées ou les cyclamens. Ensemble, elles créent des
compositions douces et harmonieuses. À la Toussaint, elle devient
une option idéale pour ceux qui veulent allier beauté et
longévité.

<p>fleurs de la Toussaint</p> © Shutterstock

Parterre
de fleurs dans un cimetière à la Toussaint.

Une plante facile à vivre et faite pour
durer bien après la Toussaint

Au-delà de sa floraison généreuse et chatoyante, la bruyère a
l’avantage d’être simple à entretenir. Elle apprécie les
sols bien drainés, légèrement acides
, et se contente de
peu d’entretien. Un arrosage modéré, un emplacement lumineux et une
terre sans excès de calcaire suffisent à la voir s’épanouir tout
l’hiver. Contrairement au chrysanthème, elle ne demande ni
protection particulière, ni remplacement fréquent.

Cette Toussaint, il se pourrait
bien que les chrysanthèmes cèdent enfin leur place à une nouvelle
star de l’automne, plus résistante, plus durable et tout aussi
lumineuse.