Pas le choix ! La ville de Nice a pris un arrêté municipal imposant à compter du 1er novembre le port du casque pour tout usager d’une trottinette électrique, a-t-on appris vendredi auprès de la municipalité. Cet arrêté, valable jusqu’au 1er mars 2026 mais qui a vocation, selon la ville, à être reconduit, s’applique à « l’ensemble des voies ouvertes à la circulation et espaces publics du territoire de la commune ».
La ville met en avant le nombre important d’accidents, environ 500 par an depuis 2022, avec une prise en charge depuis cette date de plus d’une centaine de ces accidentés chaque année par un service de traumatologie, principalement pour des traumatismes de la face et des poignets.
Cinq décès depuis 2022
« Mon objectif, c’est que tout le monde mette en casque. J’aime les gens, je veux réduire le nombre d’accidents graves et protéger des vies en renforçant la sécurité des usagers de trottinettes et de tous les autres usagers des voies de circulation », a indiqué Christian Estrosi, maire (Horizons) de Nice, en pointant notamment les « excès de vitesse, parfois jusqu’à 70 km/h », d’engins débridés qui ne devraient pas, selon la législation, dépasser les 25 km/h.
Selon la ville, 25 accidents, impliquant cinq décès, ont été causés par des conducteurs de trottinette à Nice depuis 2022, et ces conducteurs ont été eux-mêmes victimes, depuis cette date, de 16 accidents, dont un mortel. Le montant de l’amende forfaitaire retenu pour tout contrevenant à cet arrêté est de 35 euros.
Toutefois, en France, le code de la route n’impose pas le port du casque aux usagers « d’engin de déplacement personnel motorisé » (EDPM), sauf hors agglomération.