«Les dispositifs de sécurité du musée n’ont pas été défaillants», martelait la ministre de la Culture, Rachida Dati, peu après le cambriolage spectaculaire du 19 octobre au musée du Louvre. Dix jours plus tard, le ton a changé. Le 28 octobre, tout en maintenant que «les alarmes ont fonctionné», elle soulignait devant le Sénat que «des failles sécuritaires ont bien existé». Et comptait «faire toute la lumière sur les défaillances, les manquements et les responsabilités». Avant d’annoncer, trois jours plus tard, les premières mesures d’urgence pour auditer et colmater les failles de sécurité. Ce rapide durcissement s’expl