ENTRETIEN – Depuis le 24 octobre sur Netflix, House of Dynamite raconte une crise nucléaire fictive aux États-Unis. Michel Goya et Bruno Tertrais y voient un film captivant pour son réalisme procédural et la tension créée par les défaillances humaines, malgré un scénario initial improbable.
A House of Dynamite, est disponible sur Netflix depuis le 24 octobre en France. Réalisé par Kathryn Bigelow (Zero Dark Thirty, Demineurs…), il narre les réactions des autorités civilo-militaires face à une menace nucléaire. Le Pentagone, le ministère des Armées américain, n’a pas apprécié sa sortie. Un mémorandum interne, publié par l’agence Bloomberg, se veut «répondre aux fausses hypothèses, fournir des faits corrects et une meilleure compréhension» de la dissuasion américaine. «Cette représentation fictive sous-estime également les capacités des États-Unis», estime-t-il.
Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine et docteur en histoire contemporaine, et Bruno Tertrais directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), spécialiste de l’analyse géopolitique et stratégique, ont tous deux vu le film. Ils démêlent ici le vrai du faux.
LE FIGARO.- Dans House of Dynamite , un missile balistique frappe le territoire américain et entraîne une réaction en chaîne des…
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