Transat Café L’Or, Jour 6 : BFM a publié un reportage parlant des débuts de difficile de Mathieu Blanchard en mer, qu’il était mieux sur terre avec des « baskets » et que son co-équipier était « taquin »… mais ce samedi 1er novembre apparemment, ça allait beaucoup mieux à bord. 

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La mer s’est enfin calmée (presque trop), le vent tourne, et l’équipage de MSIG Europe respire à nouveau

Après des jours éprouvants au près, à lutter contre une mer cabossée et un vent contraire, l’ambiance change radicalement à bord du 60 pieds MSIG Europe. Ce samedi matin, les voiles de portant sont enfin hissées et le moral suit la même courbe ascendante que la vitesse du bateau. L’équipage a retrouvé le plaisir simple de glisser sur l’Atlantique. Et ça se lit sur leurs visages.

Une photo partagée sur les réseaux affiche le ton de la journée : deux visages hilares, des doigts pointés vers l’objectif, une mer plus clémente, et cette légende venue directement du bord : « on est vivant ❤️ ».

Glisse retrouvée, énergie relancée

Le texte publié par l’équipe média de la Transat Café L’Or est clair : ça va mieux à bord

Petit lexique voile pour traileurs :

Code 0 : une voile fine et tendue, utilisée quand le vent vient presque de face. Elle permet d’accélérer même quand les conditions ne sont pas encore favorables. L’équivalent en trail ? Sortir les bâtons sur une montée roulante, pas trop raide, pour optimiser son rendement.

Gennaker : une grande voile arrondie, efficace quand le vent vient de l’arrière ou du côté. C’est la voile de la glisse. Comme en trail, quand on bascule du col et qu’on déroule en descente souple, sans forcer. C’est là que le bateau « glisse » à pleine vitesse.

Des manœuvres précises dans une mer plus douce

Dans une vidéo filmée depuis l’extérieur du cockpit, Conrad montre l’envers du décor : « je suis ici à l’extérieur du bateau en train de tisser avec mes petites cordes ». Il explique avec pédagogie l’art de régler les voiles, de tendre chaque écoute pour « contraindre la forme de la voile » et en tirer un maximum d’énergie. Le bateau navigue alors sous trois voiles : le code zéro, le J3, et la grand-voile.

Tout est question de réglages minutieux et d’ajustements constants. Il résume ce ballet technique d’une phrase simple et précise : « c’est constant, c’est comme ça qu’on avance ». Même dans une mer plus calme, l’attention ne baisse pas. L’efficacité repose sur une infinité de microgestes répétés, presque invisibles, mais déterminants à haute vitesse.

Revenir dans le match

Sur l’une des images publiées par l’organisation, on voit le bateau glisser parfaitement toilé, ses voiles MSIG Europe bien gonflées, prêt à profiter du moindre souffle. Le commentaire qui accompagne la photo est lucide : « devant eux, une dorsale incertaine joue les trouble-fêtes ».

Cette zone de transition météorologique, où le vent se cherche, demande une lecture fine et une dose d’instinct. Conrad l’explique simplement : « tout dépendra de son évolution ». Mais l’optimisme domine. Les deux hommes comptent bien saisir chaque opportunité pour revenir au contact du peloton. L’équipe parle d’un « savant mélange d’anticipation et de patience ».

« Je souris quand même »

Dans un dernier extrait vidéo, Conrad livre un moment à la fois léger et profond : « ce que vous voyez autour de moi, c’est l’absence de quelque chose. L’absence de tempête. L’absence d’énormes vagues qui cassent partout sur le bateau ». Il raconte comment, dans ce répit, l’équipage peut enfin « respirer, vivre un peu mieux, lécher les petits bobos », et se préparer à ce qui viendra après.

Puis, dans un clin d’œil qui en dit long sur l’état d’esprit du bord, il conclut simplement : « il fait gris, mais je souris quand même ».

« On est vivant », « enfin du portant », « je souris quand même » : ces petites phrases captées à bord résument à elles seules l’état d’esprit du jour 6. Un jour de soulagement, d’oxygène, de relance. Le sport reprend ses droits, dans la joie de la glisse et le goût du match.

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Mention éditoriale : Cet article s’appuie exclusivement sur les contenus officiels publiés le 1er novembre 2025 par la Transat Café L’Or, les stories Instagram de MSIG Europe, et les vidéos tournées à bord. Toutes les citations sont exactes et issues de sources publiques. Les photos utilisées proviennent des comptes officiels de l’équipage et de la course, dans le respect du droit à l’information (article L122‑5 du Code de la propriété intellectuelle).