CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Après Vendôme et Matignon, l’enseigne nippone chic s’installe sur le toit de l’Hôtel Sax.

Il faudra un jour d’humour tenter une courte psychanalyse des restaurants, introspecter les schizos, les paranos, les hystéros, mais, en attendant, neuf à la semaine, nul besoin de coller celui-ci sur un divan. Car lui visiblement trop bien dans sa verticale, dans son bonsoir là-haut, carrément perché au septième ciel du septième étage d’un hôtel ralliant Paris à Megève, Saint-Trop, Saint-Barth.

Vous voyez le genre et son genre pas piqué de la paillette, sur les aiguilles de tous les talons, sur toutes les lèvres pas vraiment pincées, sur son orbite de lamé, de léopard et de lunettes noires. De ce genre que certains – sincères comme jaloux – adorent détester sans que cela fasse, ici, frémir le riz des petits sushis. De ce genre tellement assumé que s’en offusquer s’épuiserait très vite à reprocher au Festival de Cannes son tapis rouge, au PSG son Qatar et au caviar de vendre chèrement son grain.

De ce genre Kinugawa qui, dans les années 1990 déjà, révélait, avant l’heure, le sushi aux nuits…

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Le Figaro

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