Suite au succès de Toulouse sur le Stade Français (29-17), découvrez ce qui a retenu l’attention de la rédaction des sports du Figaro.

TOPS

Gourgues éclatant

Placé sur le banc par Ugo Mola au coup d’envoi, le jeune centre du Stade Toulousain, a, comme depuis le début de saison, largement contribué au succès de son équipe à l’occasion du Classique face au Stade Français. Tout de suite impactant sur ses premières prises de balles, le joueur de 20 ans, véritable révélation de cet exercice, s’est mis en évidence en délivrant une passe décisive pour Ange Capuozzo à la 57e minute, avant d’inscrire le troisième essai des siens quelques minutes plus tard, à la suite d’une merveille de mouvement collectif des Rouge et Noir. Il termine le match avec 26 mètres parcourus et 3 défenseurs battus. Une entrée pleine d’assurance pour Kalvin Gourgues, avant de rejoindre Marcoussis pour préparer le choc entre le XV de France et l’Afrique du Sud.


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Willis injouable

Comme souvent, le capitaine du soir a tenu son rang. D’abord un peu tendre dans le premier acte, à l’image de ses coéquipiers, l’Anglais a sonné la charge dès le retour des vestiaires, inscrivant un essai tout en puissance suite à une pénalité vite jouée par Paul Graou, côté droit. Défensivement, le troisième-ligne toulousain – élu meilleur de la saison dernière en Top 14 – a été très propre, auteur d’un 12/12 pour rassurer son effectif. Il s’est surtout démené dans le secteur offensif, totalisant 20 courses (record du match) pour mettre les siens dans l’avancée. Sans oublier son travail dans les zones de ruck, avec un ballon récupéré.

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Capuozzo, l’éclair

S’il n’a pas toujours été en vue dans cette rencontre, Ange Capuozzo a confirmé une tendance : il lui suffit d’un seul ballon pour inverser un match. Exactement ce qu’il s’est passé ce samedi soir du côté d’Ernest-Wallon. Servi par Kalvin Gourgues sur l’aile gauche, l’international italien a pris de vitesse toute la défense adverse pour filer dans l’en-but et redonner l’avantage au Stade Toulousain. Un numéro qui apparaît comme le tournant du match, puisque les Rouge et Noir se sont ensuite complètement libérés, inscrivant notamment deux essais. Un franchissement, 2 défenseurs battus et 67 mètres gagnés en prime.

FLOPS

L’indiscipline des Parisiens…

Seize pénalités concédées par les Parisiens à l’occasion de ce Classique. Bien trop pour espérer ramener un succès de prestige d’Ernest-Wallon, quand les Toulousains n’en ont concédé que 7. Les Soldats Roses ont été bien trop indisciplinés, à l’image d’Azagoh, Gabrillagues et Halaifonua, qui ont tous trois écopé de cartons jaunes préjudiciables. Il y aura assurément du travail dans ce secteur pour le staff de la capitale dans les prochaines semaines.

Qui n’ont pas tenu le rythme

S’ils ont été valeureux en première période pour résister aux assauts des Rouge et Noir – basculant même à 3-10 grâce à l’essai de Noah Nene dans le premier acte -, les coéquipiers de Romain Briatte n’ont rien pu faire face à la montée en puissance des hommes d’Ugo Mola. Dans le second acte, les Parisiens n’ont tout simplement pas existé, ils ont subi les collisions et n’ont pu arrêter les déboulés de Capuozzo ou de Gourgues. Il faut tout de même saluer les très belles performances défensives de Romain Briatte (17 plaquages), de Giacomo Nicotera et de Paul Gabrillagues (tous deux auteurs de 16 plaquages).


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La première période fade des Toulousains

Ugo Mola ne sera pas totalement satisfait de cette cinquième victoire à domicile en autant de matches cette saison. Pour cause, les Rouge et Noir ont réalisé leur plus mauvaise période depuis le début de la saison. Paul Graou et les siens ont balbutié leur rugby, manqué un nombre important d’occasions près des lignes et ont même été punis par l’efficacité remarquable des hommes de la capitale. Sur un dégagement totalement manqué par Clément Vergé (qui a vécu une soirée délicate) dans ses propres 22 mètres, Noah Nene surgissait et prenait de vitesse Mallía, bien trop attentiste, pour inscrire le premier essai du soir. Par la suite, les Toulousains ont donc largement haussé le niveau, bien aidés par un banc plus que solide.