Elise Rousseau et Aurélie Frioux, professeures de lettres aux lycées blésois Robert-Badinter et Dessaignes, connaissent L’Étranger de Camus sur le bout des doigts. Et ont l’habitude de le faire découvrir aux jeunes générations. Nous les avons emmenées voir l’adaptation cinématographique éponyme de François Ozon, aux Lobis à Blois. Elles nous livrent leurs impressions.

« J’étais un peu sceptique, c’est risqué d’adapter une œuvre écrite à la première personne, qui plus est avec un personnage, Meursault, qui n’exprime jamais rien, se lance Élise Rousseau. Et j’ai été très agréablement surprise : le film rend bien l’atmosphère, nous replonge dans une époque. Pourtant je me suis fait peur les premières minutes, j’ai cru qu’0zon s’était livré à un exercice de style didactique quasi caricatural. Mais il devient vite plus subtil, il a digéré des questions plus contemporaines, comme celles de Kamel Daoud….

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