Quand on arpente les rues Antoine-Polotti et Esclangon, on ne devinerait pas que derrière les épais feuillages qui le dissimulent, un camp de fortune existe depuis plusieurs années.
Mais pour peu qu’on prenne un peu de hauteur, on peut apercevoir quelques baraquements sommaires faits de tôles et de plastique, trois ou quatre caravanes aux fenêtres éventrées, rafistolées avec du carton. Au milieu, hommes, femmes et enfants (une quinzaine à une trentaine selon le voisinage) vivent au rythme des saisons.
« Il y a de la musique très…