Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Voici l’essentiel de ce dimanche 2 novembre, 1.348e jour du conflit.
Le fait du jour
Alors que Moscou poursuit ses attaques terrestres sur le front et bombarde le système énergétique ukrainien, de nouvelles attaques nocturnes russes ont fait au moins six morts, dont deux enfants, en Ukraine, ont indiqué ce dimanche les autorités locales. Selon elles, quatre personnes ont été tuées, dont deux garçons de 11 et 14 ans, dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et deux autres dans celle d’Odessa (sud). Une quinzaine de blessés ont également été recensés.
Dans la nuit de samedi à ce dimanche, l’armée russe a lancé 79 drones et deux missiles balistiques sur l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a affirmé avoir abattu 67 drones. Le président Volodymyr Zelensky a précisé que cinq régions (Dnipropetrovsk, Zaporijjia, Kharkiv, Tcherniguiv et Odessa) avaient été touchées.
De son côté, Kiev a frappé dans la matinée des installations pétrolières dans un port sur la mer Noire. Des drones ont touché le port russe de Touapsé, endommageant deux navires et les infrastructures d’un terminal pétrolier, selon les autorités locales.
Le chiffre du jour
2. Des nouveaux survols de drones au-dessus d’une base militaire belge ont eu lieu pendant deux soirs consécutifs, a indiqué ce dimanche le ministre de la Défense Theo Francken, conduisant les autorités locales à ouvrir une enquête. Les drones suspects ont été signalés vendredi et samedi soir au-dessus de la base aérienne de Kleine-Brogel, dans le nord-est du pays.
Samedi, « il ne s’agissait pas d’un simple survol, mais d’une mission claire visant Kleine-Brogel », a affirmé le ministre sur X, mentionnant trois signalements de drones, « de type plus grand » et volant « à plus haute altitude ». Début octobre, des drones non identifiés avaient déjà survolé le camp militaire belge d’Elsenborn, situé non loin de la frontière avec l’Allemagne. D’ici à 2027, l’Union européenne veut mettre en place un « mur » antidrones, après une série d’incursions dans le ciel européen.
La tendance
Les deux soldats nord-coréens faits prisonniers en Ukraine ont exprimé leur souhait de faire défection en Corée du Sud, a affirmé ce dimanche une organisation travaillant avec des transfuges du Nord. Alors que leur capture avait été annoncée par Séoul en janvier, l’un avait dit vouloir « une vie normale » au Sud, selon un député sud-coréen qui leur a rendu visite en février. Une demande qu’il a renouvelée lors d’un entretien pour un documentaire, cette fois suivi par son compatriote.
« Les deux ont demandé au producteur, à la fin de l’interview, de les emmener au Sud », a assuré Jang Se-yul, directeur de Gyeore-eol Nation United, un groupe d’aide aux transfuges qui a coorganisé l’entretien. L’échange a eu lieu le 28 octobre à Kiev, dans un lieu dont l’emplacement n’est pas connu, où les deux hommes sont prisonniers. « Ils ont supplié l’intervieweuse de promettre qu’elle reviendrait les chercher », a ajouté le directeur du groupe, lui-même un transfuge.
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La Constitution sud-coréenne dispose que tous les Coréens, y compris du Nord, sont des citoyens à part entière, Séoul ayant précisé que la règle s’applique aussi aux prisonniers de guerre en Ukraine. Les renseignements sud-coréens et de plusieurs pays occidentaux estiment à plus de 10.000 le nombre de militaires nord-coréens envoyés en Russie en 2024, dans la région de Koursk principalement, pour soutenir l’effort de guerre de Moscou contre l’Ukraine.