Tom Lagache est à classer dans les “pistolero” d’encre, un adepte des lignes fines. Douze ans séparent sa première œuvre en qualité de professionnel (une petite étoile au pied d’un circassien), d’un récent dos complet sous le thème des dieux égyptiens. Oui, Tom Lagache fait couler l’encre, du moins l’injecte. Ce tatoueur nancéien n’a pas fait de décompte : « À la louche, je dirais que j’ai accompli plusieurs milliers de tatouages.  »

Après une formation en hygiène et salubrité, cet autodidacte, qui s’est préalablement exercé sur lui-même avant d’en faire son métier, contemple l’évolution du tatouage sans nostalgie, en simple observateur de son époque : « Suivant les générations, on voit le phénomène évoluer. Aujourd’hui, les jeunes recherchent plutôt des tatouages visibles, notamment sur les avant-bras, qui sont très demandés. »

« Les…