Guillaume Le Jeune a le sens de la provocation. Ce Marseillais de 32 ans, parti étudier à Paris, au Chili et en Chine, vient d’éditer un opus de 166 pages au titre provocateur, Plus jamais les derniers.
Dans cet ouvrage didactique, le responsable de l’incubateur Le Phare de la Fondation CMA CGM (détenue par l’actionnaire unique de La Provence) veut battre en brèche la « gloriole » née de la victoire de l’OM en 1993 en retraçant les grandes périodes de l’histoire de Marseille. Le livre aussi se distingue par les 50 portraits et 17 cartes joliment dessinés par l’illustrateur Axel Champloy.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’écrire ce livre ?
C’est d’abord un exercice personnel de curiosité. Je suis né et j’ai grandi à Marseille mais j’en connaissais assez mal l’histoire au-delà de ses grandes légendes. Je me suis documenté pendant deux ans mais tout ce que je trouvais était soit très fastidieux, soit trop succinct. J’ai voulu y mettre des visages de Marseillais et des cartes, dessinées par Axel Champloy, un peintre aventurier. J’y ajoute ma touche personnelle avec du franc-parler et un peu d’humour, comme si je racontais l’histoire de Marseille autour d’un pastis au café de l’Abbaye (r…