l’essentiel
Après trois défaites en autant de matchs, les Spacer’s ont capitalisé, samedi 1er novembre, dans leur antre du Palais des sports, face à Saint-Nazaire, battu 3 sets à 1. Récit de cette 4e journée de SpikeLigue.
C’est quand même plus facile de gagner un match quand on ne perd pas les deux premiers sets. Après s’être épuisés à courir derrière le score, en vain d’ailleurs, lors de leurs trois premières rencontres de la saison, les Toulousains ont retenu la leçon.
Duthoit (10 points) au-dessus de la mêlée.
DDM – FRÉDÉRIC CHARMEUX
Ce samedi, ils ont bien concédé la première manche (28-26) – après avoir laissé échapper une balle de set sur une faute de service – mais ce fut leur seule offrande de la soirée. Guidés par un Facundo Santucci omniprésent dans son costume de libéro, les Spacer’s ont d’abord logiquement égalisé (25-21) avant de basculer du bon côté dans un troisième set où ils ont écarté une balle de set pour finalement conclure sur leur troisième opportunité grâce à une attaque gagnante de leur pointu Timo Bériot. Judicieux dans ses choix, le passeur Thomas Gil a parfaitement varié les options et ce n’est pas un hasard si les cinq joueurs du six de départ ont tous inscrit plus de dix points.
« Ça fait plaisir de débloquer le compteur »
De cette œuvre collective il est impossible d’en sortir un du lot et c’est sans doute la meilleure nouvelle de la soirée avec les trois points, consécutifs au cavalier seul du quatrième set (9-5, 16-11, 22-13). Une victoire « bonifiée » qui confirme le point pris à Paris mardi dernier (2-3) et qui permet aux hommes de Patrick Duflos de recoller au bon wagon.
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« On avait du mal à terminer les sets, on a trouvé les solutions à nos failles et ça fait plaisir de débloquer le compteur, surtout à la maison » s’est réjoui Tibo Rippert (16 points) à l’issue de ce succès que les Spacer’s espèrent fondateur. À confirmer mardi prochain, à Paris une nouvelle fois, mais pour l’entrée en lice des deux équipes en Coupe de France cette fois. « On n’était pas si loin d’eux mardi dernier, on va y aller avec le plein de confiance et beaucoup d’ambition » promet Rippert avant cette « revanche ».
La fiche technique
TOULOUSE 3 – SAINT-NAZAIRE 1
(26-28 en 32’, 25-21 en 33’, 28-26 en 36’, 25-14 en 26’)
Palais des sports, 1 800 spectateurs
Arbitres : MM. Carre et Guillet
TOULOUSE : 62 attaques (Beriot 18), 26 fautes (dt 13 au service), 11 contres (Duthoit 3), 1 ace
Six de départ : Gill (1), Tellez (13), Duthoit (10), Beriot (19), Rippert (16), Wilson Silva (12) puis Martzluff
Libéro : F. Santucci (cap.)/
Entraîneur : Patrick DUFLOS
SAINT-NAZAIRE : 49 attaques (John 16), 32 fautes (dont 18 au service), 9 contres (Licek 2), 4 aces (Garkov 3)
Six de départ : Burel (cap. 4), John (17), Arjones (2), Garkov (17), W. Nack-Myniem (7), Licek (10) puis Cherfan (3), Aponza (1), Bourgerolles, Marti, Jeness
Libéros : R. Devèze et A. Loubeyre/
Entraîneur : Pedro UEHARA