Par

Fabien Binacchi

Publié le

2 nov. 2025 à 14h59

Un avion de tourisme s’est écrasé dans l’après-midi du samedi 1er novembre 2025 sur la commune de Roquefort-la-Bédoule, à l’est des Bouches-du-Rhône, près de Marseille. Le crash a fait un mort et deux blessés graves, apprend-on des secours.

Voici ce que l’on sait.

Le pilote est décédé

C’est à 16h30 que le transpondeur du petit appareil parti une demi-heure plus tôt de l’aérodrome de Salon-Eyguière a cessé d’émettre. Le Dyn’Aéro MCR4S immatriculé F-PDOE, un avion de tourisme de 4 places, vient de se « crasher » dans un massif de Roquefort-la-Bédoule, au niveau du pas d’Oullier, indiquent les pompiers des Bouches-du-Rhône.

Trois personnes étaient à bord. « Le bilan humain fait état d’un homme de 40 ans décédé et de deux autres hommes d’une quarantaine d’années polytraumatisés et transportés à l’hôpital », précisent les secours. Contrairement à ce qu’ils avaient initialement annoncé, c’est un passager et non le pilote qui a perdu la vie. Ce dernier fait partie des deux blessés.

Le signal disparaît à 420m d’altitude

Mais alors, que s’est-il passé ? Selon les données transmises en direct par les systèmes de l’appareil et consultables sur Flightradar24, le vol a décollé à 16h02 et a survolé la commune de Pelissanne juste avant d’atteindre son altitude la plus haute, soit 4875 pieds (un peu moins d’1,5 km), un peu plus de dix minutes après son départ.

Il a ensuite commencé à descendre en passant au-dessus des Milles, Meyreuil, Gréasque, Peypin, Roquevaire ou encore l’Est d’Aubagne. La vitesse de l’avion est de 170km/h lorsque son signal disparaît définitivement à 16h30, au niveau de Roquefort-la-Bédoule et à environ 420m d’altitude. Le Pas d’Oullier, où la carlingue a été retrouvée, culmine à 347m.

Mauvaises conditions météo ?

Une défaillance de matériel est-elle en cause dans cet accident dramatique ? Une erreur humaine ? Selon La Provence, le vol, qui devait initialement survoler le Parc national des Calanques, aurait pu heurter le massif en tentant de rebrousser chemin « à cause des mauvaises conditions météorologiques et de la tombée progressive de la nuit ».

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L’enquête, confiée à la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), devrait permettre de déterminer les circonstances exactes qui ont entraîné le crash de l’avion. Notamment grâce à l’analyse de toutes les données du vol.

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