ENQUÊTE – Depuis plus d’un siècle, il permettait la promotion des danseurs. Supprimé l’an dernier par leur volonté, il revient cette année sous une nouvelle forme qui fait la part belle au contemporain. De quoi raviver la querelle entre les anciens et les modernes.

Ils ne savent pas ce qu’ils veulent mais ils cherchent. Avec une moyenne d’âge de 28 ans, les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris excellent à la pirouette. L’an dernier, ils jetaient aux orties le concours de promotion interne du Ballet de l’Opéra de Paris, épreuve publique organisée une fois par an à laquelle on se soumet pour tenter de monter en grade et en salaire. Ils n’en voulaient plus. Le concours ajoutait « du stress et de la douleur » dans des périodes déjà chargées en représentations. C’était « un pur anachronisme » de l’Opéra de Paris. Pour preuve, aucune autre compagnie au monde ne le pratique. Elles s’en remettent au directeur de compagnie et épargnent aux danseurs d’avoir à se livrer à une démonstration d’excellence supplémentaire.

L’an dernier, bien qu’elle ait voté contre, la classe des quadrilles, en bas de l’échelle, a tout de même été obligée de passer le concours. Clochette, aboyeur énonçant les noms, variation imposée puis variation libre devant un jury…

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Le Figaro

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