Voilà bientôt deux semaines que Nicolas Sarkozy dort derrière
les barreaux. Incarcéré à la prison de la Santé dans le 14e
arrondissement de Paris, l’ancien président de la République vit
des moments particulièrement difficiles. Habitué au luxe et au
confort, ce dernier se retrouve désormais isolé dans une cellule de
9m2. Pour couronner le tout, le mari de Carla Bruni est constamment
perturbé par les autres détenus de l’établissement pénitentiaire
qui l’empêchent de dormir.
Nicolas Sarkozy bientôt libéré ?
Néanmoins, Nicolas Sarkozy ne compte pas passer les cinq
prochaines années de sa vie en prison. Le 21 octobre dernier, et
alors que l’ex-chef d’Etat venait tout juste de passer les portes
de la Santé, ses avocats ont déposé une demande de mise en
liberté. Il n’est d »ailleurs pas impossible que le père de
famille passe les fêtes de Noël entouré des siens puisque
cette demande va être examinée le 10 novembre
prochain. « Ce que nous espérons, c’est que la cour
d’appel rétablira la justice française dans la dignité qu’elle
mérite », a déclaré Me Jean-Michel Darrois.
De son côté, Louis Sarkozy, le troisième fils de
l’ex-politicien, est
particulièrement bavard depuis l’incarcération de son père.
Ainsi, dans un entretien accordé à Valeurs Actuelles, celui qui est
récemment devenu papa s’est confié sans détour sur la
sécurité rapprochée de Nicolas Sarkozy en prison, deux
hommes qui veillent constamment sur lui. « Animés par la
loyauté, par un attachement presque charnel à mon
père, Nicolas Sarkozy, ils ont tous fait un choix
: celui de rester », a révélé Louis.
Michel Sardou décrit un homme combatif
Et de poursuivre au sujet des détenus de la Santé qui ne
sont aujourd’hui qu’à quelques mètres de son père :
« Ce sont des djihadistes, chefs de réseau de
narcotrafiquants, violeurs d’enfant
multirécidivistes ». Louis Sarkozy craint ni plus ni
moins pour la sécurité de Nicolas : « Ils hurlent son nom à
travers les murs, le menacent la nuit. Et puis, la photo de
mon père vaudrait son poids d’or ».
Ce dimanche 2 novembre dans Sept à Huit, Audrey Crespo-Mara
recevait Michel Sardou dans le portrait de la semaine. L’occasion
pour lui d’aborder divers sujets dont celui de Nicolas
Sarkozy avec qui il a échangé après sa condamnation.
« Je l’ai eu au téléphone, j’ai vu un homme qui voulait
se battre », a confié le chanteur à qui cela n’a
« pas plu du tout » de voir un ex-président de la République
en prison.
« On est mal barrés si on commence à
mettre les présidents en prison », s’insurge Michel Sardou
Si Michel Sardou reconnaît que la justice « fait son
boulot », il n’en reste pas moins secoué par cette
décision. « La justice rend justice en son âme et
conscience, point final », insiste-t-il au micro de TF1 avant
de poursuivre sans langue de bois : « Mais
intérieurement, ça m’a gêné, ça m’a fait de la
peine. On est mal barrés si on commence à mettre les
présidents en prison. Il y en a eu deux avant lui : Louis XVI et
Pétain. C’est le troisième ».
Alors que Nicolas Sarkozy a reçu
un énorme soutien depuis sa condamnation et son incarcération,
Michel Sardou fait lui aussi partie de ceux qui sont présents.
Celui à qui l’on doit de nombreux tubes révèle finalement avoir
conclu leur échange téléphonique avec bienveillance :
« Je lui ai dit : je suis avec toi de tout mon
cœur ».