«Une galère n’arrive jamais seule… » Avec une petite voix, les larmes dans les yeux et dans la gorge, Juliette, fleuriste et responsable de Floraison, à Caudry, dans le Nord, a partagé sur Facebook une vidéo « catastrophe » où elle explique « que le sort s’acharne ».
Après des désagréments causés par la tempête et les fortes rafales qui ont retardé la livraison de certaines fleurs, la « totalité des recettes de la Toussaint, en espèces et en chèques » de cette fleuriste a été volée.
Sur les conseils de la gendarmerie, elle a décidé de faire une vidéo sur les réseaux « d’abord pour prévenir » les personnes ayant fait un chèque pour qu’elles fassent « attention » et « opposition ». « Et à appeler à votre sympathie, à votre humanité pour venir nous rerégler vos fleurs », lâche-t-elle, ensuite, en sanglots.
Des « abrutis » qui ont « détruit un commerce »
« Ça fait une semaine qu’on se bat, qu’on travaille de 6 heures à 22 heures pour vous satisfaire, pour vous faire une Toussaint incroyable, avec des fleurs très jolies, poursuit-elle, laissant couler les larmes sur ses joues. Et tout ça, ça a été réduit à néant en une minute trente par des abrutis qui ne se rendent même pas compte qu’ils peuvent détruire quelqu’un et qu’ils ont détruit un commerce. »
Ce témoignage a touché Éric Larchevêque, entrepreneur, fondateur de Ledger et Coinhouse, jury de « Qui veut être mon associé ». Le riche investisseur, dont la fortune professionnelle est évaluée par Challenges en 2024 à 340 millions d’euros, ce qui le positionne comme la 392e fortune française, a réagi dans un message posté sur X (ex-Twitter).
« Je viens de la contacter. Elle n’est pas prête pour la commande qui va arriver ! J’ai décidé en effet de fleurir ma maison. Et chez moi, c’est grand. Soutien total aux artisans ! »
Depuis la publication de sa vidéo, Floraison Caudry reçoit de nombreux messages de soutien, et le lancement de cagnottes de solidarité dans les commerces alentour.