Elle avait été tuée dans son appartement à Rennes : un homme interpellé après la mort d’Émilie

Après cinq jours d’enquête, un homme a été interpellé vendredi soir en Bretagne et placé en garde à vue après la mort d’Émilie, 36 ans, à Rennes. Le corps de la jeune femme, psychologiquement fragile, avait été découvert, lundi 27 octobre par deux infirmières qui la suivaient régulièrement.

La victime, qui demeurait dans un logement social dans le quartier de la Bellangerais, portait des traces de coups de couteau et des marques de strangulation. Le parquet de Rennes avait alors ouvert une enquête pour meurtre sur personne vulnérable, dont les investigations avaient été confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS). Si deux personnes étaient recherchés au départ, le travail des enquêteurs a permis l’arrestation du principal suspect, âgé d’une trentaine d’années, et connu des services de police. Contacté, le parquet de Rennes n’a pas répondu à nos sollicitations.

Il avait vécu chez la voisine d’Émilie

L’homme interpellé vendredi avait vécu durant un an chez la voisine de palier d’Émilie. Après avoir été mis à la porte par sa compagne, il avait finalement élu domicile à la mi-septembre dans le logement voisin.

Vendredi 24 octobre, Émilie avait fait appel à police secours après avoir été mise hors de son propre logement par le squatteur. Arrivés sur les lieux, les policiers avaient alors dû forcer la porte de l’appartement où l’individu s’était retranché en bloquant l’entrée avec des meubles. Émilie avait alors pu regagner son appartement.

Mais dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 octobre, elle aurait été frappée par le suspect qui serait revenu chez elle. D’après nos informations, son décès serait intervenu au cours de la nuit suivante. Son corps avait été retrouvé par les infirmières le lundi 27 octobre.

Contactés par Le Télégramme, les voisins de la victime se disent soulagés à l’annonce de l’arrestation de l’homme recherché dans le cadre de cette enquête. Ces derniers avaient été profondément choqués par la mort violente de leur voisine qu’ils décrivent comme une fille « simple et gentille ».