Actes de violence sexuelle, exécutions de prisonniers de guerre et de civils, utilisation d’armes interdites par les conventions internationales… Les crimes de guerre commis en Ukraine par des mercenaires sont un fait connu, mais encore difficile à documenter. Les polices moldave et ukrainienne se sont donc associées pour traduire en justice les auteurs présumés de ces exactions financées par la Russie.

Parmi les suspects figurent des citoyens de neuf pays, dont l’Ukraine et la Moldavie

Cette collaboration transfrontalière, soutenue par Europol (l’agence européenne de police criminelle), a permis d’identifier 654 suspects liés aux sociétés militaires privées russes Wagner et Redut. Parmi eux figurent des citoyens de l’Ukraine, la Moldavie, l’Arménie, la Bosnie-Herzégovine, mais aussi du Kazakhstan, de l’Ouzbékistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et de l’Azerbaïdjan.

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