Devant le tribunal de première instance de Peterborough, en Angleterre, où comparaît le suspect de l’attaque au couteau survenue samedi dans un train près de Huntingdon, le 3 novembre 2025. Devant le tribunal de première instance de Peterborough, en Angleterre, où comparaît le suspect de l’attaque au couteau survenue samedi dans un train près de Huntingdon, le 3 novembre 2025. CHRIS RADBURN/AFP

L’homme inculpé après une attaque au couteau samedi dans un train en Angleterre est soupçonné d’être également impliqué dans trois « événements » survenus la veille et le jour même à Peterborough, notamment contre un adolescent de 14 ans, a indiqué lundi 3 novembre la police du Cambridgeshire.

Anthony Williams, un Britannique de 32 ans né au Royaume-Uni, a été inculpé de tentatives de meurtre à l’arme blanche contre dix personnes, et contre une onzième plus tôt dans la même journée dans l’est de Londres, à une station du réseau de métro automatique Docklands Light Rail (DLR). Il a comparu lundi devant un tribunal de Peterborough et a été placé en détention provisoire.

Il a été interpellé après l’attaque dans le train qui a fait dix blessés, samedi aux premières heures du jour dans l’est de Londres, à une station du réseau de métro automatique Docklands Light Rail (DLR). L’attaque a eu lieu dans un train parti de Doncaster vers la gare londonienne de King’s Cross. Le conducteur a changé d’itinéraire pour permettre à la police et aux secours d’intervenir en gare de Huntingdon, près de Cambridge, peu avant 21 heures (heure de Paris).

Cinq des dix personnes blessées samedi soir sont toujours hospitalisées, dont un employé de la compagnie ferroviaire LNER qui a essayé d’arrêter l’assaillant et que la ministre des transports, Heidi Alexander, a qualifié de « héros ».

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« Pas connu des services de police antiterroriste »

Selon la ministre des transports, Anthony Williams n’était « pas connu des services de police antiterroriste, des services de sécurité » ou du programme britannique de prévention de la radicalisation. Interrogée sur Times Radio, la ministre n’a pas été en mesure de dire s’il était connu des services psychiatriques.

Le responsable de la police des transports, John Loveless, avait indiqué dimanche que les services antiterroristes collaborent à l’enquête, mais qu’« à ce stade, rien ne suggère qu’il s’agit d’un incident terroriste ». Il s’est écoulé huit minutes entre le moment où le signal d’alarme a été tiré dans le train et l’arrestation du suspect. Outre le suspect, la police locale avait arrêté samedi un autre homme âgé de 35 ans, qui a finalement été relâché, n’étant « pas impliqué » dans l’attaque.

Une forte présence policière a été déployée dans les gares du pays et sera maintenue pendant plusieurs jours. La ministre des transports a également promis de réévaluer les mesures de sécurité en vigueur. En Angleterre et au Pays de Galles, où la législation sur les armes à feu est très stricte, les violences à l’arme blanche ont fortement augmenté ces quinze dernières années, selon des chiffres officiels.

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Le Monde avec AFP

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