DÉCRYPTAGE – Adopté vendredi, un amendement au budget 2026 transformant l’impôt sur la fortune immobilière et permettant d’intégrer nombre de biens de collection a fait immédiatement réagir le marché de l’art.

Dans le viseur, le sujet récurrent de taxer les œuvres d’art revient comme un marronnier. Cette fois, c’est du sérieux. Jusque-là épargnées, celles-ci pourraient être assujetties à l’IFI « nouvelle formule » en cours de discussion pour le vote du budget 2026. Les réactions ont déferlé ce week-end, après l’adoption, vendredi soir, d’un amendement transformant l’impôt sur la fortune immobilière – qui a remplacé l’ISF en 2018 – en « impôt sur la fortune improductive », pouvant désormais intégrer les objets d’art et d’antiquité et les biens de collection. Toute la profession avec le monde culturel est vent debout et dénonce un « grand marchandage entre les partis initié par le MoDem allié au PS et adopté avec les voix du RN ». Pour certains, ce texte n’a pas mesuré les conséquences désastreuses sur notre pays, son écosystème culturel redevenu pourtant attractif et son soft power stratégiquement indispensable dans un marché mondialisé hyperconcurrentiel.

Peut-être pire encore…

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Le Figaro

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