Il n’y a pas que la sécurité qui compte dans la campagne de Martine Vassal. Il y a la culture, aussi. Nouvelle séquence ce lundi 3 novembre pour la candidate (DVD) à la tête d’une liste de la droite et du centre unis. Pour le symbole et le tacle à Benoît Payan, rendez-vous est donné à la presse devant le théâtre du Gymnase, fermé depuis 2020 et dont les travaux de restauration n’ont toujours pas commencé – le chantier estimé à 18 millions d’euros par la Ville devrait commencer le 10 novembre.

Au programme, la présentation de deux « nouveaux visages », au diapason du « c’était mieux avant ». Les deux sans-abris qui dorment devant la porte donnent la dernière touche au tableau du « déclin » peint par la candidate depuis le début de la campagne.

« Projet d’unité qui ne communautarise pas »

On commence avec Gérard-Michaël Bohbot, 59 ans, ancien danseur du ballet de Marseille, sous la direction de Roland Petit du temps de la fréquentation « des plus grands » – « Baryshnikov, Noureev » – devenu chorégraphe et producteur. « À cette époque, le ballet était le rayonnement de Marseille, au Metropolitan à New York, à Washington, au Bolchoi à Moscou. Mais ça, c’était avant. » Si l’artiste, aussi entrepreneur -…