Le lanzoprazole est l’une des nombreuses molécules inhibitrices de la pompe à protons.
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Dans sa dernière édition, la revue Prescrire alerte sur la prise au long cours des IPP, des médicaments largement prescrits contre les brûlures d’estomac et les remontées acides.
Brûlures d’estomac, remontées acides, sensation de gêne après les repas, prise d’un anti-inflammatoire non stéroïdien, ulcères gastroduodénaux… Autant de situations qui peuvent entraîner la prescription d’un inhibiteur de la pompe à protons (IPP). Oméprazole, lansoprazole, ésoméprazole, pantoprazole, rabéprazole : chaque année, plus de 20 millions de Français prendraient un de ces médicaments. Ils sont efficaces, mais leur usage massif inquiète en raison d’une prise souvent prolongée, qui n’est pas sans risque.
Les effets indésirables potentiels sont nombreux et parfois graves. Ainsi dans son dernier numéro, la revue indépendante Prescrire pointe du doigt le risque de développer un cancer de l’estomac. « La question d’un lien entre IPP et cancer de l’estomac n’est pas nouvelle. Dès les années 1980, des études animales montraient que ces médicaments pouvaient favoriser le développement de tumeurs bénignes de l’estomac, ce qui avait ralenti leur mise sur le marché », rappelle le…
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