Il est révolu le temps où les joueurs du BK Häcken, fondé en 1940, se cachaient derrière une haie pour jouer sur un terrain vague, faute de disposer d’installations. Le nom du club est d’ailleurs tiré de cette histoire puisque häcken signifie tout simplement haie en suédois.
Aujourd’hui, le club évolue à la Bravida Arena, enceinte du nord-ouest de Göteborg. Mais pour la Ligue Conférence , il délaissera son petit stade (6 300 places) pour jouer au Gamla Ullevi, l’antre du rival de l’IFK Göteborg. Ce qui n’est pas neutre.
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Tout pour la coupe d’Europe
« Il y a une grosse différence entre les deux stades. Häcken a l’habitude de jouer sur son synthétique alors que là, ce sera de la pelouse naturelle à laquelle le Racing est plus habitué », souligne l’Alsacien Arnaud Janus, fin connaisseur du football suédois. « En plus, le Gamla Ullevi ne sera pas plein (18 000 places) car Häcken est moins populaire que l’IFK. Ce ne sera pas la même ambiance qu’à Brondby(en barrages). »
Pour autant, il serait dangereux de prendre de haut une équipe qui a été à quelques secondes de battre le Rayo Vallecano à domicile lors de la 2e journée de Ligue Conférence. Car le vainqueur de la Coupe de Suède – un spécialiste de l’épreuve avec quatre succès depuis 2016 – mise tout sur la C4 depuis sa qualification en barrages contre Cluj. Son rendement dans l’Allsvenskan, la première division suédoise, en a souffert puisque les joueurs de Jens Gustafsson vont terminer leur championnat dans la deuxième partie de tableau.
C’est donc une équipe ambitieuse que les Strasbourgeois vont affronter jeudi. Une équipe qui peut s’appuyer sur un milieu expérimenté, là où on a constaté certaines carences chez les Alsaciens en C4. « Si (Liam) Rosenior fait à nouveau tourner, c’est un secteur dans lequel le Racing pourrait être en difficulté. Avec Samuel Holm, Simon Gustafson et Mikkel Rygaard, c’est très costaud en face, pointe Arnaud Janus, un des animateurs du site nordiskfootball.fr. Il faut aussi se méfier de l’ailier Amor Layouni. Il y a du talent dans cette équipe. »
Le jeune Silas Andersen – « coupe mulet, chaussettes baissées, à l’ancienne » – pourrait presque évoluer dans le camp d’en face. À 21 ans, le milieu offensif danois est un prospect convoité et répond aux critères (âge et potentiel) chers à BlueCo. Mais dans cette formation qui compte beaucoup de gauchers, « ce qui peut déstabiliser », la menace sera protéiforme avec une quinzaine de buteurs différents identifiés en 2025.
Si le Racing veut franchir la “Haie”, il devra prendre de l’élan…