L’Union Bordeaux-Bègles a un œil très attentif sur Richie Arnold. À 34 ans, le deuxième-ligne australien est en fin de contrat avec le Stade Toulousain. Et l’idée de traverser la Garonne pour s’installer en Gironde ne semble pas lui déplaire. De son côté, le staff bordelais voit en lui une option très sérieuse pour remplacer Guido Petti, en partance pour les Harlequins.
Un gros CV pour une place vacante
Pas de surprise : le départ de Petti oblige l’UBB à bouger. La deuxième ligne est un poste clef et il faut quelqu’un de fiable, solide, avec de la bouteille. Richie Arnold coche toutes les cases : gabarit impressionnant (2,08 m, 127 kg), expérience du très haut niveau, et surtout un sacré palmarès. En cinq saisons à Toulouse, l’Australien a raflé quatre Boucliers de Brennus et deux Champions Cups.
Malgré une rotation bien huilée chez les Rouge et Noir et quelques petits pépins physiques, il a encore joué douze matchs cette saison, dont six comme titulaire. Pas encore cramé, loin de là. Et visiblement, pas pressé non plus de raccrocher les crampons.
Un profil qui plaît beaucoup au staff girondin
Du côté de Yannick Bru et de son staff, on suit le dossier avec attention. Richie Arnold, c’est une vraie valeur ajoutée dans les fondamentaux : conquête, mêlée, touche. Il a l’habitude des gros rendez-vous, des matchs à tension, de l’intensité du Top 14. Et ça, à Bordeaux, on ne crache pas dessus. Surtout quand on vient de perdre un joueur aussi complet que Guido Petti.
Le lien entre les deux est d’ailleurs évident : Arnold pourrait prendre exactement le même rôle, avec une plus-value dans le leadership. Il connaît la culture française, il parle le rugby toulousain, il s’intégrerait vite.
Un joueur qui ne veut pas partir à la retraite tout de suite
Selon plusieurs sources, l’envie est bien là chez Arnold de prolonger sa carrière en France. Pas question de rentrer en Australie pour l’instant. Il se sent bien dans l’Hexagone, il a encore l’énergie pour se faire mal et l’ambition pour aller chercher autre chose. Bordeaux lui offre une belle opportunité : celle de rester compétitif, dans un club qui veut passer un cap et qui a désormais l’habitude de jouer les phases finales.
Ce genre de deal peut être gagnant-gagnant. L’UBB récupère un joueur d’expérience pour encadrer les jeunes, tenir la baraque dans les gros matchs, et Arnold reste dans un environnement qu’il connaît bien.
Pas encore signé, mais bien avancé
Pour l’instant, rien n’est encore signé. Mais les contacts sont là, l’intérêt est réciproque, et ça avance. L’UBB veut sécuriser le poste rapidement, sans trop attendre que le marché s’emballe. Et vu les profils disponibles en deuxième ligne, Richie Arnold reste une piste sérieuse… et abordable.
Reste à voir comment ça bouge dans les prochaines semaines. Mais clairement, s’il débarque en Gironde, ce serait une jolie pioche pour Yannick Bru et son staff.
Source : L’Équipe
J’ai grandi dans une famille où le rugby était de tous les moments. J’étais au bord du terrain quand Castres a battu Pau et a rejoint l’élite, j’étais dans le Stade Pierre Antoine face à Gary Whetton quand il a fait son Haka pour célébrer le Brennus de 1993 et j’ai toujours été bercé des légendes de ce sport. Maintenant, c’est avec XV Ovalie que j’entends prolonger l’aventure. #TeamCO