Des mots forts, qui laissent présager d’accusations graves. La chanteuse Hoshi a publié un long message sur son compte Instagram ce lundi 3 novembre dans la soirée pour dénoncer des violences dont elle affirme avoir été victime de la part de son ex-compagne.
L’interprète de 29 ans accuse dans sa publication son « ex-compagne » et « ex-manageuse », sans la citer. Elle affirme que « plusieurs plaintes ont été déposées » à son encontre, « pour des faits qui font aujourd’hui l’objet d’une enquête ». Contacté, son avocat Me Antoine Vey confirme au Parisien ce mardi soir que deux plaintes ont été déposées dans le ressort du parquet de Paris.
« J’ai été salie, abusée »
Sans qualifier les faits juridiquement, Mathilde Gerner de son vrai nom déclare qu’elle s’est retrouvée « plusieurs fois dans des situations où (son) consentement n’existait plus ». « J’ai dit non. J’ai répété que je ne le voulais pas. J’ai dit que je le vivais mal. Mais mes refus n’ont pas été écoutés ni respectés. Elle m’a imposé ces moments alors qu’elle savait que je n’étais pas d’accord. (…) On m’a poussée dans un engrenage où je n’existais plus », écrit-elle.
Selon nos informations, l’une des plaintes a été déposée pour « agression sexuelle » et « abus de faiblesse ». L’interprète de « Ta marinière » aurait été contrainte à des actes à caractère sexuel alors qu’elle était dans une période de vulnérabilité. Plusieurs témoignages ont été portés au dossier pour attester du fait que la jeune femme est également passée par une période où elle n’avait plus accès à sa carte bancaire personnelle ni à son téléphone portable, détaille au Parisien une source proche de l’enquête.
Une deuxième plainte pour faux et usage de faux
La chanteuse détaille d’autres faits qu’elle reproche à son ex-compagne : « J’ai découvert qu’elle s’était arrogée le droit de choisir à ma place et même de signer des documents à ma place, qu’elle utilise aujourd’hui pour tenter de me réclamer de l’argent », décrit celle qui a été à plusieurs reprises victime de cyberharcèlement.
L’autre plainte déposée concerne ainsi des faits de faux et usage de faux dans le cadre de la relation professionnelle entre les deux femmes, a appris Le Parisien. « J’ai été salie, abusée. (…) Je n’étais plus aux commandes. Je cherchais son approbation pour tout, tout le temps. J’ai été trompée, manipulée, humiliée, réduite au silence en me faisant croire que j’étais folle », poursuit-elle encore.
« Depuis la rupture, elle a continué à chercher à garder le contrôle, à exercer des pressions, à abuser de moi autrement. Ce qui était ma plus belle histoire est devenu mon pire cauchemar », déplore-t-elle, avant de conclure : « Je laisse désormais la justice faire son travail. Mais je ne me tairai plus ».
« Une campagne particulièrement calomnieuse » selon son ex-compagne
L’ancienne compagne de la chanteuse, Gia Martinelli, dont le nom n’est pas cité par Hoshi dans sa publication, a réagi ce mardi en fin d’après-midi : « J’ai découvert avec stupeur la campagne particulièrement calomnieuse lancée à mon encontre sur les réseaux sociaux par mon ancienne compagne. Tout peut être dit, mais tout n’est pas utile surtout lorsque c’est mensonger, scandaleux et indigne de notre histoire et de notre relation professionnelle ».
Celle qui a été pendant plus de 6 ans en couple avec la chanteuse nommée deux fois aux Victoires de la musique annonce poursuivre « devant les juridictions compétentes » les atteintes qui seront portées à « (sa) dignité, (son) honneur, et (sa) réputation ».
Plusieurs personnalités ont apporté leur soutien à l’artiste française, comme la professeure de la « Star Academy » Marlène Schaff, la députée LFI Marie-Charlotte Garin, la DJ Barbara Butch, la judoka Émilie Andéol, l’actrice Déborah François, l’humoriste Élodie Poux ou encore les chanteuses Zaz, Barbara Pravi et Sophie Tapie.