L’éducation thérapeutique du patient (ETP) a fait ses preuves pour gérer l’asthme.
PheelingsMedia – stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE – Homéopathie, cure thermale, régime antiasthme… Voici ce que dit la science à propos de la médecine alternative.

Chef de service en pneumologie à l’hôpital de la Croix-Rousse de Lyon, le Pr Gilles Devouassoux est formel : « Aucune médecine alternative  ne doit se substituer aux traitements médicamenteux de l’asthme. » L’asthme, rappelle-t-il, est une maladie inflammatoire chronique des bronches qui impose le plus souvent l’inhalation quotidienne de corticostéroïdes et de bronchodilatateurs pour traiter l’inflammation, diminuer, voire supprimer les symptômes et réduire les complications parfois graves de la maladie. « Avant l’invention de la corticothérapie inhalée dans les années 1980, souligne-t-il, la mortalité était très élevée. Les progrès ont été considérables depuis, mais la maladie reste responsable de 60 000 hospitalisations et près de 1000 décès chaque année en France, souvent à cause d’une absence de traitement ou d’un traitement inadapté, ou bien peu ou mal utilisé. »

Des alternatives aux résultats contrastés

Si le traitement pharmacologique reste incontournable, les interventions non médicamenteuses peuvent-elles…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 74% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous