Après une défaite en ouverture contre Paris (4-0), une victoire contre Bruges (2-1) et un nul contre Slavia Prague (0-0), Ivan Juric, l’entraîneur de l’Atalanta Bergame espère que son équipe réussira un mauvais tour aux protégés de Roberto De Zerbi, ce mercredi contre l’OM, sur la pelouse du stade Vélodrome.

Comment va votre équipe ? On l’a dit en crise ?

L’équipe a très bien fait ces derniers temps mais elle n’a pas récolté les bénéfices. J’étais fâché contre l’Udinese, mais ça arrive de rater un match. On a fait une très très mauvaise première mi-temps. On a fait de bons matches à l’AC Milan, à la Lazio. Tout est négatif quand on fait une mauvaise prestation. On sera stimulé demain (mercredi), dans un stade important, face à un effectif de qualité, avec beaucoup de vitesse. Ce sera un plaisir.

En quoi l’OM est-il différent de 2024 même si vous n’étiez pas là ?

Le match aller avait été très compliqué, un match nul. Au retour, c’était le vrai visage de l’Atalanta. Ce sera différent avec Roberto, c’est un autre OM. Ce sont d’autres joueurs, d’autres façons de jouer, d’autres manières de défendre. On connaît le type de jeu de Roberto, on sera préparé peu importe l’option choisie.

Les jeunes Bernasconi et Ahanor peuvent-ils être titularisés ?

On doit tous être satisfaits avec eux, ils font les choses bien. Ils peuvent tous les deux être sur le terrain.

Ce quatrième match est-il décisif ?

Non, c’est un palier important, un match important, mais ce n’est pas définitif. Il faut marquer des points.

L’objectif de votre équipe est-il de se ressaisir ?

Se ressaisir, non. C’était un mauvais match, pas plus. Il faut bien jouer, comme on le fait toujours. Nous ne sommes pas dans une situation grave.

Comment vivez-vous les critiques sur le fait que la patte Juric ne se voit pas ?

Je ne suis pas d’accord. On a fait de gros matches. Il suffit de regarder les statistiques. L’équipe a joué comme je veux, avec de l’agressivité et de la possession. Je n’ai aucun problème pour dire que l’équipe ne m’a pas plu à Udine, mais c’est la vie et le football. Je l’accepte.

De Zerbi ne signera pas à Bergame, mais vous connaissez Longoria. Que pouvez-vous nous dire sur lui ?

Roberto est de Brescia, il y a une grande rivalité avec Bergame. C’est important pour lui. Je connais Longoria, on a discuté à l’époque, c’est un très grand dirigeant.

Kolasinac peut-il vivre ses premières minutes de la saison au Vélodrome ?

Non pas encore. Il grandit à chaque entraînement, je l’ai pris avec nous car il a un caractère fantastique. Il faut encore de la patience avant de le voir en match. Il va profiter de la trêve pour reprendre sa condition physique.