« Crasse incarnée », « racaille », « islamiste », « âne » : égrenés par la présidente de la 13e chambre correctionnelle de Marseille, Gaëlle Paris-Muller, la liste des qualificatifs imputés sur X (ex-Twitter) à Sébastien Delogu par Bruno Attal, ex-policier révoqué à la réputation sulfureuse, ancien candidat Reconquête aux législatives de 2022, est éloquente. Pour ces nombreux messages parfois agrémentés de photos, Bruno Attal était jugé ce mardi 4 novembre pour « injures publiques » par le député La France insoumise des quartiers Nord de Marseille.
Chemise blanche sur pantalon noir, l’ancien policier s’est présenté seul à l’audience. « J’ai quatorze procès en cours contre LFI », s’est-il enorgueilli. Bruno Attal a d’abord mis en avant un « contexte » de « cyberharcèlement » dont il serait la cible de la part de la sphère insoumise. Il déplorait de recevoir « entre 100 et 1 000 messages par jour qui disent que je suis un pédophile ». Il citait également plusieurs messages tendancieux de Sébastien Delogu à son encontre, qu’il n’a toutefois pas attaqués.
Depuis plusieurs années, cet ancien conseiller de Marine Le Pen et Éric Zemmour mène une guérilla contre la gauche radicale, qui lui a déjà valu une con…