Les neuropathies chimio-induites sont provoquées par une atteinte des nerfs, qui se traduit principalement dans les pieds et les mains par des sensations désagréables (engourdissements, fourmillement, picotements…) et/ou des douleurs (brûlures, décharges électriques…).
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Une équipe française a découvert une molécule permettant de protéger les nerfs périphériques en cause dans cet effet indésirable majeur des traitements anticancer.
« Tu as trouvé le graal ! », a lancé un jour cette chercheuse américaine à sa consœur française. Francesca Bartolini, biologiste à l’Université de Columbia (New York), venait de tester sur des neurones une molécule débusquée par Laurence Lafanechère, directrice de recherche CNRS à l’Institut pour l’avancée des biosciences, à Grenoble. Et la substance promettait d’être efficace contre un effet secondaire majeur de certaines chimiothérapies : les neuropathies chimio-induites, une atteinte des nerfs périphérique douloureuse, handicapante, pouvant durer des années après la fin du traitement, et contre lesquelles la médecine est actuellement démunie.
Nausées et vomissements, aphtes, risques d’infection, fatigue… Chacun connaît le cortège des effets indésirables possibles de la chimiothérapie anticancer. Mais ils s’arrêtent à la fin du traitement et, surtout, il existe désormais des armes efficaces pour les limiter. Ce n’est pas le cas des neuropathies périphériques, une atteinte…
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