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Dans son nouvel album Le Disque Bleu, Benjamin Biolay fait plusieurs allusions à sa vie de nomade entre la France et l’Argentine. Lors d’une interview pour Soir Mag, ce mercredi 5 novembre, le chanteur a révélé envisager un jour de quitter Paris pour Buenos Aires.

Trois ans après l’album Saint-Clair, Benjamin Biolay revient en musique. Le 17 octobre, le chanteur de 52 ans a dévoilé son onzième opus, un double album baptisé Le Disque Bleu. Un projet dans lequel le père d’Anna Biolay évoque à plusieurs reprises sa vie de nomade entre la France et l’Argentine. Un pays où il pose régulièrement ses valises car sa fille Louise y vit. « Le jour où elles seront toutes les deux dans la même ville, peut-être que je voyagerai moins. Mais pour l’instant, c’est la raison de cette existence nomade », confie-t-il à Soir Mag, ce mercredi 5 novembre.

Alors que cette destination attire beaucoup l’ex-compagnon de Chiara Mastroianni, pour le moment, il n’a pas pour projet de s’y installer : « Non, même si j’y vais souvent…mais c’est de l’ordre du possible ». Benjamin Biolay explique ensuite pourquoi ce pays l’attire autant : « En Argentine, tout est un peu comme ici, tout est un peu différent. C’est vraiment un sentiment très mitigé, on est à la fois à l’autre bout du monde et on voit plein de trucs issus de notre culture européenne. C’est un endroit assez bouleversant pour ça ». 


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Benjamin Biolay : pourquoi la vie à Paris le “gonfle sérieusement”

Benjamin Biolay partage sa vie entre Paris, Sète et Buenos Aires. Toutefois, le chanteur affirme en avoir marre d’être régulièrement dans la capitale, mais ne pas pouvoir y échapper pour le travail. « Devoir être ici par obligation professionnelle me gonfle sérieusement », confie-t-il à VSD lors d’un entretien en septembre dernier. Avant d’avouer : « À Paris, je ne suis pas chez moi. Je n’aime pas le climat, et puis tout me paraît gris. J’ai besoin du soleil et de voir la mer ». Sète et Buenos Aires sont donc ses deux villes fétiches. Lors d’une interview avec Gala, au mois d’octobre, le père d’Anna est revenu sur son coup de foudre pour l’Argentine : « Il y a une vingtaine d’années, Elli Medeiros, qui avait tourné un film en Argentine, m’a dit: “ Tu passes à la radio tout le temps ici, et je connais un mec qui va pouvoir te faire jouer ”. Elle m’a passé son numéro. En foulant pour la première fois le sol argentin, je savais que ça allait changer ma vie. Quand j’y écris, je me sens d’ailleurs beaucoup libre ». Le début d’une grande histoire.