Les mots de Simon Marseille après son prix
« Etant originaire de la montagne, ce prix me touche car il met en valeur nationalement des paysages que je vois depuis mon enfance », explique Simon Marseille. Le jeune journaliste de 28 ans a en effet grandi à Tencin dans le Grésivaudan et est un véritable passionné des sommets mais aussi de ceux qui les peuplent. « C’est comme si ce prix faisait renaître une deuxième fois ce hameau du Trièves», dit-il en référence à cet homme qu’il a mis en lumière dans son article et qui tente de redonner vie à son village. « Un monsieur qui me fait penser à mon grand-père, originaire des Hautes-Alpes », dit-il. Un témoignage trouvé sur les conseils d’un de nos correspondants locaux de presse.
Après des études en sciences humaines à l’Université Grenoble Alpes puis une année au Chili, Simon Marseille a fait l’Institut pratique du journalisme. Il avait effectué un premier stage au Dauphiné libéré durant ses études avant d’y revenir une fois son diplôme en poche. « J’ai eu la chance d’avoir un des meilleurs terrains de jeu au Dauphiné libéré avec un encadrement qui m’a laissé énormément de liberté pour travailler. Ce type de sujet tranche aussi avec l’actualité de la métropole grenobloise », estime Simon qui a choisi de revenir à la radio notamment pour RFI après des reportages pour RTL.