Par
Clémence Pays
Publié le
5 nov. 2025 à 18h05
En octobre, l’Agence régionale de santé (ARS Bretagne) révélait la présence d’œufs de moustique-tigre dans deux quartiers de Rennes. Ce constat avait été fait dans le cadre d’une « surveillance active » de l’espèce, comme l’expliquait Jérôme Rochelle, responsable du pôle environnement extérieur à la délégation départementale de l’ARS. Fin octobre, un nouveau relevé a été effectué.
Des œufs repérés dès août
Ces œufs avaient été retrouvés en août, dans des pièges pondoirs installés dans les quartiers Clemenceau et Sainte-Thérèse.
Fin septembre, de nouveaux œufs sont apparus dans le piège de Clemenceau.
Fin octobre, « aucun œuf n’a été retrouvé », ni à Clemenceau, ni à Sainte-Thérèse, annonce Jérôme Rochelle à actu Rennes.
« Dans un sens, c’est une bonne nouvelle », explique-t-il. En effet, lorsque des œufs sont retrouvés dans un même piège trois mois d’affilée, le quartier ou la commune concerné peut être « classé comme colonisé ». Ce ne sera donc pas le cas pour cette fois.
« Les actions de sensibilisation ont peut-être porté leurs fruits. »
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La vigilance toujours de mise
Attention toutefois à ne pas se réjouir trop vite. Le piège pondoir est « un indicateur pour classer les quartiers comme colonisés ou non, mais il peut y avoir des moustiques-tigres qui pondent ailleurs », pointe Jérôme Rochelle.
Il faut maintenir la pression et la vigilance. Au printemps, quand les œufs auront éclos, il est possible de retrouver des populations adultes de moustique-tigre dans ces quartiers.
Jérôme Rochelle
Responsable du pôle environnement extérieur à la délégation départementale de l’ARS
D’autant qu’à Rennes, le quartier de la Binquenais est colonisé depuis 2023.
Garder les bons réflexes
Durant la période hivernale, les pièges pondoirs sont désinstallés et cette surveillance est mise sur pause. Les œufs de moustique-tigre sont en effet programmés pour éclore au printemps. « Les pièges seront remis en service fin avril pour permettre la reprise des relevés de mai à octobre 2026. »
En attendant, chacun est invité à garder en tête les bons réflexes, à travers « la surveillance citoyenne ». Les habitants peuvent signaler la présence de l’espèce en envoyant une photo sur le site de l’Anses.
« Au printemps, il faudra bien penser à vider les coupelles contenant de l’eau » dans les jardins et sur les balcons, rappelle Jérôme Rochelle. Il est également demandé à chacun de bien fermer les récupérateurs d’eau de pluie.
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