DÉCRYPTAGE – Après trois ans et demi de détention, les deux Français sont à la résidence de l’ambassadeur de France à Téhéran, où ils ont reçu un appel téléphonique d’Emmanuel Macron.

Le séquençage franco-iranien autour d’un échange de prisonniers se poursuit, mais nul ne sait combien de temps va durer cette chorégraphie apparemment bien huilée. À peine vingt-quatre heures après leur sortie de la prison d’Evin dans le nord de Téhéran, immédiatement suivie de la mise à l’abri de Cécile Kohler et Jacques Paris à la résidence de l’ambassadeur de France dans le sud de la capitale, les autorités iraniennes ont annoncé mercredi matin que leur concitoyenne Mahdieh Esfandiary avait été transférée à l’ambassade d’Iran à Paris.

En France depuis 2018, Mme Esfandiari, une traductrice, avait été arrêtée en février pour apologie du terrorisme en ligne, avant d’être libérée sous caution le 22 octobre dernier. Elle doit être jugée mi-janvier, mais son procès aura-t-il lieu ? Et si oui peut-il entraver le retour des Français dans l’Hexagone ? C’est l’une des inconnues sur la voie du dénouement de cette douloureuse affaire, qui a vu ce couple d’enseignants passer plus de trois…

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Le Figaro

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