Sept défaites en sept matches toutes compétitions confondues. Le début de saison des Corsaires de Nantes est plus que compliqué, avant un déplacement sur la glace de Courchevel, samedi 8 novembre (20 h 30). Le manager nantais François Dusseau fait le point sur la situation. Entretien.
Quel bilan faites-vous de cette première partie de saison ?
Avec sept défaites en autant de rencontres officielles disputées (un match de Coupe de France et six journées de championnat) et un seul point de pris sur les dix-huit attribués, le bilan n’est pas bon. Clairement pas à la hauteur des moyens mis en œuvre et des objectifs que nous nous sommes collectivement fixés.
Et pourtant, les rencontres de présaison laissaient augurer de belles choses ?
Il est vrai qu’en dehors de la fessée reçue à Cholet, équipe qui est par ailleurs en tête de D1, nous étions satisfaits, avec Sylvain Roy, du contenu proposé et des résultats obtenus, malgré une très grosse charge de travail imposée. C’est une période qu’il ne faut pas oublier, mais qui n’apporte rien sur le plan comptable.
« Si nécessaire, nous prendrons nos responsabilités »
Comment expliquer ce surplace depuis le début du mois d’octobre ?
Nous avons mal commencé à Lyon et espérions que les choses s’enclenchent positivement à Tours. Malgré une prestation intéressante face aux Remparts, les joueurs n’ont pas été payés en retour et se sont écroulés huit jours plus tard à Chambéry. Depuis, le contenu est meilleur, comme face à Dunkerque, mais les choses ne tournent pas en notre faveur.
Que manque-t-il finalement ?
Il nous faut progresser dans les secteurs clés de ce sport, en étant plus efficaces sur les supériorités numériques et en résistant davantage lorsque nous sommes sanctionnés. Le grand nombre de pénalités sifflées à notre encontre ne nous aide clairement pas, alors que William Desmarais, notre portier, répond à nos attentes et fait le travail. Le contexte collectif s’améliorera lorsque chacun jouera correctement dans le registre qui lui est demandé, à la valeur qui est attendue. Aujourd’hui, les joueurs qui doivent marquer ne mettent pas le palet au fond de la cage et ceux qui sont au club depuis quelques saisons, ne tirent pas correctement la locomotive. Il ne faut donc pas se chercher d’excuses et travailler plus fort.
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Le retour au Petit Port, prévu le 15 novembre, peut-il permettre d’inverser la tendance ?
Il ne faut pas attendre la venue de Caen et aller chercher une première victoire dès samedi, à Courchevel. Après une longue période loin de notre base, l’attente du public, dans un environnement modernisé, sera forte. Il serait bon d’avoir le déclic rapidement pour éviter d’ajouter trop de pression. Sinon, il y aura des conséquences, si nécessaire des ajustements et nous prendrons nos responsabilités.