L’imaginaire collectif envisage le Moyen Âge comme un moment sombre, dénué de raffinement et dont l’Occident ne réussit à s’extirper que grâce à la Renaissance venue de Byzance et d’Italie. Les meubles médiévaux seraient ainsi des objets frustes, froids, massifs et dénués d’intérêt, notamment pour les historiens d’art et commissaires-priseurs qui s’y sont intéressés en premier.
Une recherche d’adaptabilité
Leur étude archéologique montre un portrait bien plus nuancé. Pour une même époque, on peut observer une grande diversité de l’expression mobilière. Malgré une continuité dans les formes et des manières de construire sur la très longue durée, on perçoit à travers l’observation des meubles médiévaux une véritable recherche d’adaptabilité en fonction des lieux et des besoins fonctionnels. Du tabouret au fauteuil et du coffret à l’armoire, l’emploi et la construction de ces meubles répondent à des exigences particulières, qui varient dans le temps et dans l’espace.
Jeudi 13 novembre à 18 h à l’auditorium des Musées de Strasbourg (MAMCS), 1, place Hans-Jean-Arp à Strasbourg. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Plus d’infos sur : https://scmha.alsace