« Nous sommes rassemblés aujourd’hui car nous ne supportons plus d’être considérés comme des nantis et comme étant la cause de tous les maux de la terre », explique Arlette Lemaire, l’une des porte-parole de l’intersyndicale des retraités de la CGT, CFTC, CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR, Ensembles et de FO 54. « On en a marre d’être des boucs émissaires. »

Ce jeudi 6 novembre, comme elle, près d’une centaine de retraités était rassemblée dans la matinée place Driant, à Nancy, pour s’opposer aux projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale 2026 (PLF et PLFSS), présentés comme des « projets d’austérité ».

« Le gouvernement Lecornu reprend en les aggravant les projets d’austérité du gouvernement Bayrou », insiste Jean-Marie Bekhouche, secrétaire départemental de l’Union confédérale des retraités CGT de Meurthe-et-Moselle.

Les “exigences” des manifestants

Dans le collimateur des retraités, il y a le gel des pensions, la suppression de l’abattement de 10 % remplacé par un forfait de 2 000 €, le doublement des franchises médicales, le gel de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, mais aussi le recul des services publics.

Parmi leurs revendications, les retraités « exigent » l’indexation des pensions a minima sur l’inflation, le maintien de l’abattement fiscal de 10 %, l’abandon du doublement des franchises médicales, et aussi l’abrogation de la réforme des retraites. Les manifestants sont allés porter leurs revendications au préfet de Meurthe-et-Moselle.