ANALYSE – L’Ukraine est un pion dans une guerre plus large qui vise à étendre l’influence russe, à affaiblir l’Otan et l’UE et à promouvoir un modèle alternatif sur la scène internationale.
Tout le monde le réclame à hauts cris : les États-Unis, Volodymyr Zelensky, les Européens et les pays de l’Otan. Les capitales occidentales le remettent chaque semaine sur la table des négociations et leurs dirigeants investissent beaucoup d’énergie pour qu’il devienne autre chose qu’une illusion. Donald Trump y a cru dur comme fer cet été puis à l’automne, quand des promesses lui ont été faites depuis le Kremlin. Mais les espoirs des faiseurs de paix sont toujours déçus. Car un homme, un seul, refuse un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie : Vladimir Poutine.
Pour les Occidentaux, le président russe aurait pourtant tout à gagner d’un gel de la ligne de front, qui laisserait à la partie russe, au moins provisoirement, les territoires conquis à l’est de l’Ukraine et la Crimée. Vladimir Poutine, en outre, sait comment utiliser les cessez-le-feu à son profit. En Géorgie après la guerre de 2008 et en Ukraine avec les accords de Minsk consécutifs à l’annexion de la Crimée et à…
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