VU D’AILLEURS – Il n’y a plus de doute pour le Kunstmuseum qui livre les preuves de son authenticité. Mais l’affaire n’est pas close pour celui qui l’avait contestée.
Par Florence Millioud (Tribune de Genève)
Vacille, vacille pas… après neuf mois à démêler les évidences et les zones d’ombre de L’autoportrait aux lunettes de Paul Gauguin, la toile est de retour sur son clou au Kunstmuseum de Bâle. Secouée par une trajectoire complexe – et même digne de l’intrigue d’un roman policier – mais «authentique» pour l’institution qui l’expose depuis huitante ans. Donc fin de l’histoire!
Sauf pour Fabrice Fourmanoir, le spécialiste par qui le doute est arrivé plus tôt cette année et qui se définit à la fois en «amoureux» de Gauguin assurant les avoir tous vus et en «challenger». Détective de l’art? Il n’aime pas trop le sens du mot. Mais quand on lui demande ses motivations à tracer depuis des années les faux du peintre – en 2020, le Getty Museum de Los Angeles désattribuait une sculpture après son signalement et une enquête à l’interne – le Français avance à découvert.
«Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais à 68 ans, si je ne peux plus faire d’exploits sportifs…
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