Même si la situation dans le Port du Levant s’est considérablement améliorée pour les cyclistes urbains, le monde associatif continue ardemment de militer pour un réseau sécurisé, afin d’encourager la pratique de ce mode de déplacement écologique, bénéfique pour la santé et pour la planète. Ce qui nécessite d’interpeller sans cesse les pouvoirs publics.
« Les élections municipales doivent être l’occasion de présenter des programmes qui permettent de sortir de la politique du tout voiture », explique dans le nouveau numéro de « La rue on partage », le président Toulon Var déplacements (TVD), Maurice Franceschi.
L’occasion d’interpeller candidats et élus
Il s’agit à la fois, insiste-t-il, d’améliorer la qualité de vie dans les centres-villes, mais aussi la qualité de l’air, en partageant l’espace public de manière plus équitable et apaisée. Tout un programme. Pour les piétons, l’association demande que les passerelles, comme celle de Grand Var Université par exemple, et les tunnels (comme le passage de la gare routière) mis aux normes afin de garantir l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
« Réalisons de vraies pistes cyclables sécurisées là où la circulation est la plus dense, en particulier au centre de Toulon, avenue de La République, par exemple, et sur boulevard de Strasbourg, comme le montre le baromètre vélo 2025 », invite aussi Maurice Franceschi à l’attention des candidats.
Pour l’heure, c’est la liste de rassemblement des forces progressistes, Toulon en Commun, qui tient la corde sur ce dossier, comme sur celui du transport. À noter également la bonne écoute de la maire sortante Josée Massi (SE), qui a rencontré les représentants du monde associatif pour discuter du projet de traversée de Toulon. Les choses avancent. Le combat pour une mobilité durable continue.