On croyait avoir tout vu, mais le gouvernement a visiblement une longueur d’avance quand il s’agit de radars. Selon les prévisions du ministère de l’Économie, 693 millions d’euros seront récoltés grâce aux radars automatiques en 2026. C’est 35 millions de plus qu’en 2024, pourtant déjà marquée par un record historique, malgré le vandalisme et les bugs techniques qui ont perturbé certains appareils. En additionnant l’ensemble des amendes de circulation (PV électroniques, amendes majorées et radars) l’État espère récolter 2,15 milliards d’euros. Un pactole qui ferait presque passer les radars pour un business parfaitement huilé.
Car, au-delà du discours impeccable sur la sécurité routière, impossible d’ignorer la dimension financière de cet arsenal. Les radars sont rentables, extrêmement rentables, et leur multiplication en 2026 confirme une certitude : en France, rouler vite peut coûter très cher.
Plus de radars, plus de contrôles : le déploiement massif
L’État sort le carnet de chèques. Pour moderniser et amplifier son dispositif de contrôle, 54,3 millions d’euros seront investis en 2026. Objectif : atteindre 4 880 radars fixes ou mobiles sur le territoire. Pour l’automobiliste, cela signifie une présence quasi permanente, que ce soit sur les nationales, les départementales ou en pleine ville. Une nouvelle génération d’appareils va débarquer : radars tourelle, radars discriminants, radars autonomes.
Certains définiront en temps réel le type de véhicule (voiture, poids lourd, deux-roues) et adapteront les limitations. Pas question de discuter : vous êtes vu, identifié et potentiellement flashé en quelques secondes. En parallèle, les radars autonomes surveilleront sans relâche près de 14 000 km de routes. Ils seront déplacés régulièrement, façon jeu de piste… sauf que cette fois, le perdant paie l’addition.
Radars urbains et IA : l’œil intelligent qui ne cligne jamais
2026 marque l’arrivée en force des radars urbains, ces petits boîtiers discrets capables de flasher beaucoup plus que la vitesse. Feux rouges, téléphone, ceinture, distances de sécurité… Ces radars nouvelle génération utilisent l’intelligence artificielle pour détecter plusieurs infractions simultanément. 340 radars urbains seront installés dès 2026, puis 5 000 dans les dix ans. Une invasion technologique. Leur particularité ? Ils peuvent être déplacés, fixés à du mobilier urbain pour surprendre le conducteur distrait. Impossible de les anticiper.
Et pour compléter le tableau, les fameuses voitures-radars se multiplient. Conduites par des prestataires privés, 300 véhicules circuleront dans 86 départements. Ajoutez à cela les 500 radars « hiboux » des forces de l’ordre, capables de vous flasher la nuit sans pitié. Avec l’arrivée des radars antibruit et des contrôles automatisés pour les voies réservées ou les ZFE, une chose est sûre : en 2026, l’automobiliste n’aura nulle part où se cacher.
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Pour résumer
En 2026, l’État français prévoit 693 M€ de recettes grâce aux radars, avec près de 4 880 appareils, des voitures-radars et de nouveaux radars urbains dotés d’IA. Objectif : contrôler plus, verbaliser mieux et atteindre 2,15 Md€ d’amendes routières.
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